Dans les chaussures d’Aldo
Joseph Paradis, que tout le monde ici appelle « Aldo », se demande comment ses successeurs vont faire pour s’en sortir. Au printemps 2016, à 70 ans, il a cédé son petit atelier de chaussures, à Pontacq, dans le Béarn. C’est sa carrure qui lui avait valu son surnom dès l’enfance, en référence à un célèbre rugbyman. Aldo a commencé à travailler dans l’atelier « Paradis-Pomiès », fondé en 1925 par son arrière-grand-père, au milieu des années 1960. Il se forme à une trentaine de kilomètres de là, à...