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Aménagement du territoire Un levier à réinventer

Vue panoramique sur le détroit de Gilbraltar © Catalinere/iStock
Vue panoramique sur le détroit de Gilbraltar © Catalinere/iStock

Éclipsé du discours public, l’aménagement du territoire détient, par son concept de planification concertée, l’une des clés d’une véritable transition écologique. À condition d’en rénover les finalités et les méthodes.


Brandie par Emmanuel Macron juste avant sa réélection en avril dernier, la « planification écologique » s’impose désormais comme mot d’ordre au gouvernement. Initialement promu par Jean-Luc Mélenchon, le concept relève-t-il de l’artifice de marketing ou suscite-t-il une réelle adhésion dans l’éventail politique ?

La planification écologique, susceptible de convaincre les tenants de la croissance verte autant que ceux de l’anticapitalisme, est avant tout une méthodologie. Elle repose sur quatre exigences : des objectifs à moyen et long termes, des investissements publics, une mobilisation collective de tous les acteurs de la société et un suivi d’évaluation exigeant, voire contraignant.

En avril 2022, le candidat Macron défendait cette méthode « parce que [la crise climatique] concerne tous les domaines, tous les secteurs, toutes les dépenses, tous les équipements, tous les investissements, bref toutes les politiques. » (Marseille, 16/04/2022).

Une double novation dans la structure de gouvernement mise en place au printemps 2022 semble envoyer un signe favorable : la transition écologique devient un objectif transversal piloté au plus haut niveau de l’État (la planification écologique est confiée au Premier ministre, un secrétariat général ad hoc est créé) et celle-ci ne peut être dissociée des questions territoriales (dénomination et compétences du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires).

Les recommandations énoncées de longue date par nombre de rapports ministériels, de chercheurs ou d’acteurs de terrain paraissent donc enfin entendues. Une bonne nouvelle, si la démarche va jusqu’à repenser complètement les politiques publiques à toutes les échelles, jusqu’aux plus locales. Il s’agit là d’une condition essentielle, bien que peu débattue pour l’instant. En prendre l

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