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Dossier : L’imagination au pouvoir

Un frondeur nommé Jésus

LightFieldStudios/iStock
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Les traditions spirituelles offrent des ressources à l’imaginaire.
La figure de Jésus en est un exemple. Elle renouvelle la puissance de l’action, s’appuyant à la fois sur une histoire et une pratique de l’utopie.


Dans nos démocraties « apaisées », force est de constater l’ampleur d’un désintérêt croissant pour les élections politiques. Un sentiment court les populations : tout se passe comme si les différentes propositions des candidats et des programmes de partis se contentaient de gérer l’ordre existant. L’art politique se restreint ainsi de plus en plus à des techniques de régulation. Il semble offrir de moins en moins d’alternatives en vue de changer la vie et d’habiter la Terre d’une autre manière. Il manque de souffle et d’imagination.

Certes, les citoyens ne veulent pas de promesses qui les bercent d’illusions, mais ils n’attendent pas non plus simplement des techniques pour gérer le moment présent. Car le propre de l’humain est, pour une part, d’envisager un ailleurs. C’est pourquoi un être n’est jamais tout à fait là où il est posé sur ses pieds : il ne cesse d’imaginer une Cité où il vivrait mieux qu’aujourd’hui.

Il existe une méprise sur l’imagination : elle ne consiste pas à vagabonder dans un monde fantasmé, ni à échapper à la réalité par des rêves d’impossibles. Elle est une des formes de la liberté et de l’espérance humaines. C’est d’ailleurs dans la confrontation à la dureté du réel que les individus et les peuples se prennent à envisager que leur vie pourrait être différente. L’imagination est la capacité d’entrebâiller le présent d’une lumière venue du futur. Elle fait donc éclater les limites étroites de l’état présent des choses.

L’imagination historique peut servir l’élaboration d’une vie commune.

Ne sommes-nous pas justement à une époque favorable pour relancer l’imagination historique afin de servir l’élaboration d’une vie commune qui, désormais, doit intégrer la préoccupation écologique, faire face à la fragmentation sociale et à l’interdépenda

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