Do not follow this hidden link or you will be blocked from this website !
Logo du site
Dossier : Emploi : où est-ce qu'on va ?

Le nouvel art de la négo

burao/iStock
burao/iStock

Quatre ans après les ordonnances sur la loi Travail, le bilan en matière de dialogue social est mitigé. Pour autant, la réforme a dégagé une marge de manœuvre qui reste à exploiter.


Si la crise sanitaire peut trouver une issue à plus ou moins long terme, ses conséquences, en particulier dans le domaine économique et social, vont affecter notre pays pour de nombreuses années. D’où l’importance de mettre en place les conditions d’un dialogue social constructif et efficace. On ne peut que se féliciter des mesures prises par les pouvoirs publics pour éviter, en ces temps de pandémie, l’effondrement de notre économie, la disparition de nombre d’entreprises et le quasi-maintien des rémunérations des salariés.

Pour autant, toutes les situations ne sont pas réglées, et le « quoi qu’il en coûte » du président Emmanuel Macron n’a pas empêché le développement de la pauvreté. Les salariés en situation de précarité subissent, plus que d’autres encore, les conséquences de cette crise. Les jeunes diplômés se demandent (à juste titre) ce qu’ils vont devenir. L’absence de perspectives est dramatique pour cette génération sur le point d’intégrer le marché du travail.

Le gouvernement s’est engagé, lors de la conférence sociale d’octobre 2020, à mobiliser, en plus du plan de relance, toutes les forces sociales, en particulier les organisations patronales et syndicales du pays, pour traverser cette période difficile et préparer la reprise. Une évolution notable en ce qui concerne les relations des pouvoirs publics avec le monde syndical !

Le temps n’est pas si lointain où les organisations syndicales de salariés se plaignaient de l’absence de concertation du gouvernement. 

Le temps n’est pas si lointain où les organisations syndicales de salariés se plaignaient de l’absence de concertation du gouvernement, voire de sa volonté de décider à la place des partenaires sociaux quand il considérait que la prise de décision était trop lente ou inadaptée à ses objectifs (on pense par exemple au cadre con

Cet article est réservé à nos abonné·e·s

vous pouvez l’acheter à l’unité pour 3€
Pour accéder à cet article :

Déjà abonné·e ?

M'identifier

La Revue Projet donne gratuitement accès aux articles de plus de 3 ans.

Vous devez être connecté pour commenter cet article
Aucun commentaire, soyez le premier à réagir !
* Champs requis
Séparé les destinataires par des points virgules