Une revue bimestrielle, exigeante et accessible, au croisement entre le monde de la recherche et les associations de terrain.
Les Jeux promeuvent les « valeurs olympiques » au sein de la jeunesse. De plus en plus institutionnalisée, l’éducation à l’olympisme a évolué au fil des temps.
En 2017, le Comité international olympique (CIO) décidait d’attribuer l’organisation des Jeux olympiques 2024 – officiellement appelés les Jeux de la XXXIIIe olympiade – à Paris. En lien direct avec le nouvel agenda olympique 2020, la ville hôte doit mettre l’accent sur la durabilité, l’héritage des Jeux et la réduction des coûts. Priorité est également donnée au renforcement des principes fondamentaux de l’olympisme1 et à la diffusion, à travers des programmes pédagogiques et éducatifs, des valeurs olympiques (voir Repères ci-après).
Dans cet esprit, Paris 2024 destine ces futurs Jeux à une « jeune génération – la Génération 2024 – [qui] se verra proposer des programmes innovants intégrés aux programmes scolaires au niveau national et s’appuyant sur les Jeux comme leviers pour stimuler l’entrepreneuriat, le sport et les opportunités citoyennes et humanitaires » (Dossier de candidature, phase 1, Paris 2024, 2016).
Pour le rénovateur des Jeux modernes, l’olympisme repose sur l’alliance de deux idéaux : celui du système scolaire anglais et celui de la Grèce antique.
De toute évidence, la perspective des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) est une réelle opportunité pour créer une dynamique au sein des universités, des établissements secondaires et des écoles primaires. Pour autant, l’olympisme voulu par Pierre de Coubertin2 en 1894 doit-il demeurer, à l’aube du XXIe siècle, un modèle éducatif ? Peut-on imaginer proposer et dispenser une éducation olympique internationale dans le système scolaire, universitaire ou chez les sportifs ?
À la question
vous pouvez l’acheter à l’unité pour 3€
Pour accéder à cet article :
La Revue Projet donne gratuitement accès aux articles de plus de 3 ans.