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Après les Jeux La charge des héritages

Le centre aquatique olympique sera relié au Stade de France via une passerelle enjambant l’autoroute A1.©iStock
Le centre aquatique olympique sera relié au Stade de France via une passerelle enjambant l’autoroute A1.©iStock

Matériel et immatériel, le legs des Jeux fait désormais partie intégrante du cahier des charges de leurs organisateurs, selon la charte olympique. Mais pour quels résultats tangibles ? 


De nombreux espoirs s’expriment quant au legs d’un méga-événement comme les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) à un territoire et à une population. Or l’héritage – devenu un axe fondamental de la stratégie du comité olympique à partir de la charte de 2003 – est multiforme. Il recouvre des dimensions matérielles (comme des infrastructures transformées) ou immatérielles (santé, bien-être, éducation, inclusion, etc.). À un an des JOP de Paris, qu’entrevoir de cet héritage qui se construit dès à présent ?

La première question est évidemment d’ordre financier. Les JOP de Paris vont-ils sombrer dans l’inévitable déficit lié à leur organisation et laisser le pays endetté ? Ils ont été construits sur la base d’un budget de 6,6 milliards d’euros. La rhétorique des organisateurs parle ici de « modération » et de « maîtrise ». Il est rappelé à de nombreuses reprises que seul 1 % du budget d’organisation provient de fonds publics. Autre argument de poids : 95 % des équipements sportifs nécessaires existent déjà.

Pourtant, dès 2018, l’Inspection générale des finances publie un rapport1 et alerte sur le risque de dépassement des coûts d’investissement pour le Centre aquatique olympique, la principale réalisation. L’année suivante, la métropole du Grand Paris accorde le marché pour un montant de 174,7 millions d’euros, alors que le budget prévisionnel allouait une enveloppe de 113 millions d’euros.

Du côté du comité d’organisation, le budget a déjà été augmenté trois fois, passant de 3,81 milliards d’euros en 2018 à 4,38 milliards d’euros en 2022.

Dans les médias, on peut lire que les multiples augmentations du budget de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) sont la conséquence de l

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