Le caractère exceptionnel des Jeux de 2024 se mesure facilement, ne serait-ce qu’en regardant le passé : les derniers Jeux olympiques parisiens remontent à 1924 et la capitale n’a encore jamais accueilli les Jeux paralympiques. La Seine-Saint-Denis, fortement concernée, va vivre un moment historique, propice aux réflexions liant sport et aménagement du territoire.

Les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de 2024 seront organisés par un seul et même comité d’organisation (Paris 2024 ou Cojop), ce qui constitue une première, tout comme l’ambition d’être les premiers Jeux d’été capables de compenser intégralement les émissions de carbone générées. De manière plus générale, les JOP de 2024 seront les premiers à mettre pleinement en place les préconisations en matière environnementale que le Comité international olympique (CIO) a inscrites à son Agenda 2020.

La notion d’héritage a occupé une place conséquente dans la dynamique de candidature et d’organisation. Les concepteurs de Paris 2024 doivent désormais démontrer au CIO comme à l’opinion publique que les Jeux seront profitables au territoire qui les accueillera et qu’ils ne créeront pas d’infrastructures inutiles et insoutenables à long terme, ce qui, globalement, parait en bonne voie.

L’aménagement des Jeux de 2024 apparaît, comparé à de précédentes éditions, plutôt économe en grandes infrastructures. 

L’aménagement des Jeux de 2024 apparaît, comparé à de précédentes éditions, plutôt économe en grandes infrastructures et s’appuie sur bon nombre d’installations existantes ou provisoires. En Île-de-France, le Stade de France fera office de stade olympique. Le Centre aquatique olympique de Saint-Denis et l’Arena de la Porte de La Chapelle figureront parmi les seules infrastructures sportives de compétition intégralement nouvelles.

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