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Une nouvelle ère de Jeux Trois points saillants

Vue aérienne de l’Île-Saint-Denis et du stade de France (93). Google Maps
Vue aérienne de l’Île-Saint-Denis et du stade de France (93). Google Maps

L’édition 2024 des Jeux olympiques et paralympiques se distingue déjà par un niveau élevé d’exigences multiples. Sauront-elles se combiner ? Retour en trois points saillants sur les aspects cruciaux du dossier.


Lorsqu’ils s’installent sur un territoire, réveillent des phénomènes sociétaux essentiels pour le bien-vivre de ses habitants. Par la construction de nouveaux équipements sportifs et de nouveaux styles d’habitats, « l’esprit olympique » est ainsi interpellé dans ses capacités à accompagner l’inclusion des personnes au sein de territoires en mutation selon une pluralité de points de vue : éthique, économique, culturel, éducatif et politique.

1 Séisme territorial

Lorsqu’en septembre 2017, la ville de Paris est désignée pour accueillir les Jeux, sept ans sont nécessaires pour que des projets rêvés se confrontent à des réalités territoriales. Les premiers impactés, habitant à la périphérie de Paris, souhaitent que leur avis soit pris en compte.

Lorsque le marketing événementiel met en scène de façon théâtrale un événement sportif gigantesque, ces habitants vont devoir néanmoins apprendre à vivre dans un environnement dont les contours se modifient chaque jour un peu plus, comme l’analysent Dominique Charrier, Jean Jourdan et leurs co-auteurs dans le cas de la Seine-Saint-Denis.

Des repères anciens disparaissent tandis que de nouveaux ne sont pas encore installés. Face à la tyrannie de l’urgence et à l’accélération du temps olympique, les « gens d’ici » oscillent entre soumission et résistance. Considérer l’incertitude non comme une catastrophe, mais comme une opportunité de développer de nouvelles formes de vivre-ensemble, est un pari pour les habitants du territoire. Ce vivre-ensemble peut se construire par la formation de volontaires issus de la Seine-Saint-Denis, comme le fait valoir Robert Turgis, mais doit être pensé avec les « gens qui risquent de venir d’ailleurs », souligne Emmanuel Constant.

Entre mixité sociale idéalisée e

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