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Dossier : Face au mur. Entreprises et écologie

Exigence écologique Entreprises, volontaires ou rétives

Overearth/iStock
Overearth/iStock

Pressurisées par des intérêts contradictoires sur le plan environnemental, certaines entreprises changent leurs habitudes quand d’autres trouvent des subterfuges. De la parole aux actes, l’entreprise est un champ de tensions. 


D’emblée, soulignons que la grande majorité des entrepreneurs reconnaissent la dimension environnementale comme une composante essentielle de leur métier. C’est ce qui ressort du rapport « Les entreprises face au défi climatique », publié par la Chambre de commerce et de l’industrie (CCI) l’année dernière.

Laissons provisoirement de côté toutes les opérations de green washing qui discréditent le monde des entreprises. Concentrons-nous sur la volonté, mais aussi l’impuissance, des acteurs du monde industriel.

Dans la course contre le réchauffement climatique, les nations ont été ambitieuses. L’Europe, avec son Green Deal, cible une réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030. Irréaliste ? La France s’est fixé un objectif de réduction de 40 % d’ici 2030 pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Moins ambitieuse, elle compte sur le nucléaire pour sauver la mise. Réaliste peut-être, mais écologique ?

Les patrons d’entreprises, eux, s’engagent dans la transition bas-carbone pour de bonnes et de moins bonnes raisons. Difficile de démêler les premières des secondes. De nombreux dirigeants, particulièrement sensibilisés à ces thématiques par leurs enfants ou leur environnement social, développent, par exemple, un leadership personnel affectant l’ensemble du groupe. Danone en est un exemple médiatisé.

Les stratégies durables deviennent un marqueur d’attractivité pour de futurs financiers. 

Dans d’autres cas, par le simple jeu des règles de la concurrence, des réglementations et du contexte pro-écologie, l’entreprise est condamnée à se transformer : ressources humaines, financières, débouchés, etc. L’industrie automobile en sait quelque chose avec l’avènement du « tout électrique » (voir l’entretien de Marc Mortu

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