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Dossier : Face au mur. Entreprises et écologie

Entreprises et écologie Un mariage de raison

Les entreprises ne peuvent plus fermer les yeux sur leur responsabilité dans la transition écologique. Le cadre de pensée développé par Bill Sharpe permet de dégager des horizons, en évitant les déclarations d’intention. Retour sur les enseignements de ce dossier en trois points saillants.


Les articles du présent dossier illustrent tous l’ampleur des discernements nécessaires quant à l’évolution des modèles d’affaires et au contenu des activités économiques. Tous s’accordent sur le fait que l’exigence écologique n’est pas « optionnelle » pour les entreprises. Les blocages actuels sont multiples : ils vont du poids des habitudes à l’insuffisance des moyens financiers disponibles, en passant par les mirages du salut par la technologie et l’inadaptation des règles de gouvernance des entreprises.

Les discernements concernent donc les finalités à viser autant que les stratégies à adopter et le cadre dans lequel les déployer. Ils sont le fait du monde économique dans son ensemble et supposent des collaborations multi-acteurs. La Commission européenne a bien cerné cet enjeu : le fonds pour une transition juste qu’elle a mis en place exige, pour être efficace, une dynamique collective et territoriale. Mais ces discernements engagent aussi les décisions des dirigeants qui, aujourd’hui encore, adoptent fréquemment des postures incompatibles avec les transformations à opérer.

Pour indiquer quelques points saillants de ce dossier, je mobilise l’approche des trois horizons proposée par Bill Sharpe1 en vue de favoriser des logiques transformatrices (voir encadré). L’ancien directeur de la recherche de l’entreprise d’informatique Hewlett Packard (HP) décrit trois horizons temporels, mais aussi trois façons de se rapporter au présent, au quotidien, afin d’éclairer les discernements nécessaires à plusieurs niveaux.

Les trois horizons de Bill Sharpe

Le premier horizon (H1) est le système dominant actuel. Il représente le « business as usual » et compte sur la stabilité et la fiabilité de la mécanique. Mais au fur et à

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