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Associations de solidarité Accueillir, rencontrer, intégrer

Leçon d'anglais à des enfants ukrainiens au hub éducatif de JRS Roumanie. ©Sergi Camera, JRS Europe
Leçon d'anglais à des enfants ukrainiens au hub éducatif de JRS Roumanie. ©Sergi Camera, JRS Europe

Pour les associations qui les accompagnent, l’intégration des personnes étrangères est bien un enjeu collectif qui engage la société d’accueil et pas seulement les individus concernés.


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Commençons par préciser la mission de chacune de vos organisations. En quoi consiste-t-elle ?

Henry Masson - La Cimade, mouvement protestant qui a vu le jour en 1939, était dédié au départ à des personnes enfermées dans des camps. Au fil du temps, l’organisation s’est tournée vers l’aide aux étrangers sans titre de séjour et la défense du droit d’asile. Sa mission actuelle est de défendre la dignité et les droits des étrangers, principalement par du soutien juridique aux personnes et du plaidoyer auprès des pouvoirs publics.

La Cimade compte 2 600 bénévoles et une centaine de permanences en France. Elle n’est pas une association humanitaire au sens strict. Elle ne délivre pas d’aide alimentaire ou financière et héberge en tout et pour tout moins de 200 personnes, dont 90 dans son centre d’accueil pour demandeurs d’asile à Béziers.

Aurélie Radisson - Le Secours catholique, membre du réseau Caritas international, compte 59 000 bénévoles et 900 salariés en France. Notre mission est de promouvoir la solidarité et de lutter contre la pauvreté. Nous accueillons plus d’un million de personnes par an, dont près de la moitié sont des étrangers. Nous offrons des cours de français et des espaces de rencontre. Nous défendons les valeurs de la doctrine sociale de l’Église : l’accueil inconditionnel de toutes les personnes en situation de fragilité et l’indispensable dignité de chacun dans la société.

« Il s’agit de passer de l’accueil à la rencontre, puis de la rencontre à la relation. » G. Rossignol

Guillaume Rossignol - JRS, pour Jesuit Refugee Service, a é

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