Do not follow this hidden link or you will be blocked from this website !
Logo du site
Dossier : Richesse : les nouveaux indicateurs

Donut Grenoble fait ses gammes

Chaque année, le programme européen « Capitale verte » distingue une ville de plus de 100 000 habitants pour son volontarisme en faveur de l’environnement et de la qualité de vie de ses habitants. En 2022, c’est la ville de Grenoble qui a été choisie.
Chaque année, le programme européen « Capitale verte » distingue une ville de plus de 100 000 habitants pour son volontarisme en faveur de l’environnement et de la qualité de vie de ses habitants. En 2022, c’est la ville de Grenoble qui a été choisie.

La Ville de Grenoble s’essaie à l’indicateur du Donut dans le cadre de son plan « Grenoble 2040 ». L’objectif : mettre en place des politiques socio-environnementales soutenables. Entretien avec Antoine Back, adjoint au maire.


Pour quelles raisons Grenoble a-t-elle fait le choix de mobiliser l’indicateur « Donut » ?

Si nous voulons conduire le changement, nous avons besoin de nouveaux indicateurs de mesure et d’évaluation. Les travaux de Kate Raworth, à l’origine de la théorie du Donut1, permettent de sortir de l’orthodoxie néolibérale et d’ouvrir à une économie régénérative. Par ailleurs, ils offrent une dimension pédagogique absolument essentielle pour mobiliser une pluralité d’acteurs, même si cela suppose de prendre un peu de temps pour se former et expérimenter.

La Ville de Grenoble a délibéré en février 2022 sur la démarche « Grenoble 2040 », alliant visualisation Donut, planification des politiques publiques et stratégie de résilience. Au-delà des intentions de transition écologique du système-ville, sommes-nous réellement sur la bonne trajectoire ? Comment le vérifie-t-on ? Le Donut nous semble une espèce de méta-indicateur qui permet de vérifier si, effectivement, on avance au fil des années.

Aussi est-il important de s’appuyer sur un indicateur qui soit pertinent dans le temps. L’idée est de définir un « portrait Donut » initial de la ville (un état des lieux), puis de travailler avec les habitants sur une cible aussi audacieuse que lucide à l’horizon 2040 ; il s’agira ensuite de planifier l’ensemble des actions publiques entre ces deux bornes, et de sécuriser (autant que faire se peut) cette trajectoire de transition.

Comment embarquer un maximum d’élus, de citoyens, d’experts et d’acteurs économiques ?

C’est un vrai défi. Mais l’opportunité, en l’occurrence, c’est d’être « Capitale verte européenne 2022 ». Cela nous a permis d’enclencher une dynamique territoriale. Tout récemment, nous organisions une conférence à l�

Cet article est réservé à nos abonné·e·s

vous pouvez l’acheter à l’unité pour 3€
Pour accéder à cet article :

Déjà abonné·e ?

M'identifier

La Revue Projet donne gratuitement accès aux articles de plus de 3 ans.

Vous devez être connecté pour commenter cet article
Aucun commentaire, soyez le premier à réagir !
* Champs requis
Séparé les destinataires par des points virgules