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Dossier : Conquête spatiale : jusqu’où aller ?

Babel spatiale Conclusion du dossier

Exposition « La Lune. Du voyage réel aux voyages imaginaires », Grand Palais (Paris), 2019 © Jean-Pierre Dalbéra.
Exposition « La Lune. Du voyage réel aux voyages imaginaires », Grand Palais (Paris), 2019 © Jean-Pierre Dalbéra.

La conquête spatiale est née en contexte militaire et aiguise désormais l’appétit du New Space. Saurons-nous atteindre le ciel avec vigilance ? Examen des points saillants de ce dossier.


Qui ne saurait l’entendre ? L’irrésistible appel des étoiles, en partie mystique, a toujours été un moteur pour l’humanité. Le ciel nous accompagne, sans doute depuis que nos lointains ancêtres ont quitté la canopée pour s’aventurer dans la savane. L’héritage que nous tirons de cet appel est pétri de nos qualités comme de nos faiblesses : à la fois empli de contemplation et de domination, de compétition ou de coopération, d’exploration et d’exploitation. Ce que nous devons à notre attirance pour les étoiles est si vaste que l’histoire de l’humanité s’est en partie écrite grâce à elle.

1 Rêve et cauchemar


L’observation du ciel nous a appris le discours rationnel soutenu par l’expérience, nous rappellent à juste titre Alain Dupas et Charles Chatelin. Elle a forgé notre aptitude à distinguer la science de la pseudoscience, l’astronomie de l’astrologie. Cette démarche d’exploration et d’intellectualisation du réel a élargi notre vision étriquée du monde, nous dotant au passage d’outils mathématiques, instrumentaux et technologiques que nous avons utilisés dans le meilleur comme dans le pire.

Les révolutions issues de l’astronomie nous ont éveillés à l’Univers : l’héliocentrisme, la démesure de l’espace interstellaire – puis intergalactique – l’expansion cosmique, les exoplanètes et un jour, qui sait, la découverte de la vie extraterrestre. Opportunistes par nature, nous avons tiré de nos découvertes bien des outils : le calcul différentiel et intégral, l’astronautique, les corrections relativistes pour les systèmes spatiaux de positionnement, la télédétection, le nucléaire, les capteurs numériques, le traitement d’image, les réseaux sans fil, et tant d’autres techniques dont nous aurions bien du mal à nous passer.

L’impact du spatial et de l’

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