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Dossier : Conquête spatiale : jusqu’où aller ?

Débris spatiaux Augias là-haut

© Mike Mareen/iStock
© Mike Mareen/iStock

Un dépotoir spatial s’étoffe d’année en année, alimentant les risques de collisions et de problèmes au sol. Nettoyer ces écuries d’Augias extra-atmosphériques relève de l’urgence. 


Depuis le début de l’aventure astronautique en octobre 1957, la population orbitale n’a cessé de croître, tant en masse totale qu’en nombre d’objets circulant au-dessus de nos têtes. Les 36 000 gros objets orbitaux identifiés à ce jour, typiquement de plus de 10 cm, représentent quelque 9 000 tonnes. Par ailleurs, une myriade de plus petits objets additionnels n’est connue que de façon statistique (1 million de plus de 1 cm, 140 millions de plus de 1 mm, etc.). Malheureusement, on ne dénombre guère que 4 000 satellites actifs, soit environ 11 % de cette masse. Tout le reste n’est que débris spatiaux, dont plus de la moitié est constituée de gros objets intègres de plusieurs tonnes, vieux satellites ou vieux étages de lanceurs.

La population orbitale augmentait d’environ 220 nouveaux objets par an jusqu’en 2007. Depuis quinze ans, cette augmentation est de l’ordre de 1 000 nouveaux objets par an. L’avènement du New Space, associé à une démocratisation forte de l’accès à l’espace et des technologies de satellites laisse penser qu’environ 100 000 nouveaux satellites, pourraient être lancés d’ici à fin 2030. Ce changement majeur de l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique pose de nombreuses questions quant à la pérennité des opérations en orbite. Car ces débris soulèvent d’importants problèmes.

On retrouve souvent sur Terre des objets de plusieurs centaines de kilos, revenus aléatoirement.

Ils sont une gêne significative pour les astronomes, perturbant les observations tant optiques que radio. Ils présentent également un risque vis-à-vis des populations au sol lors des rentrées atmosphériques. En effet, tout objet en orbite basse suit une spirale d’altitude décroissante et finit par revenir sur Terre. Si la majorité des matériaux fondent lors de ces rentrées, il en subsiste tout de mêm

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