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Dossier : Logement : où sont les blocages ?

Permanence Dalo À guichets fermés

Les bénévoles de la permanence Dalo de Boulogne. © Agathe Lacour-Veyranne
Les bénévoles de la permanence Dalo de Boulogne. © Agathe Lacour-Veyranne

À Boulogne, des bénévoles se mobilisent pour faire exister le droit au logement opposable. Mais le dispositif se heurte à la saturation du parc social et à la longueur des délais.


« On leur dit “vous êtes prioritaires”, et en même temps, personne ne leur propose rien. » Gérard Holtzinger est bénévole au Secours Catholique Caritas France et à l’association de droit au logement opposable (Dalo) depuis quinze ans. Après avoir œuvré à Asnières, il est désormais engagé auprès de la permanence de Boulogne, qui ouvre ses portes au public tous les mardis après-midi.

Le recours Dalo permet ainsi aux personnes ayant déjà fait une demande de logement social d’être reconnues prioritaires. L’association veille ainsi à aider les demandeurs à monter au mieux leur dossier avant de le présenter à la commission de médiation.

Dans son local, l’équipe de cinq volontaires accueille les demandeurs de logement social avec bienveillance en prenant une heure pour écouter chaque personne. « Souvent, les personnes sont dirigées vers nous par des assistantes sociales ou les mairies, explique Gérard Holtzinger. Elles nous contactent d’abord par téléphone, ce qui nous permet de faire une première sélection. On refuse de faire une démarche de demande de logement opposable lorsque l’on sait pertinemment que celle-ci ne va pas être acceptée. »

Chaque demande constitue un cas unique avec un suivi personnalisé.

Chaque bénévole est formé par le Secours Catholique. Ils assurent la permanence téléphonique, l’accueil physique des demandeurs et gèrent les dossiers de demandes sur leur logiciel. À Boulogne sont reçues près de 150 personnes chaque année. Chaque demande constitue un cas unique avec un suivi personnalisé. Il y a ceux qui n’ont pas de logement, d’autres qui attendent d’être relogés parfois depuis très longtemps, et d’autres encore en situation de suroccupation.

« On a eu des personnes sans domiciles fixes, vivant dans leur voiture. Ça nous est arrivé aussi de rencontrer une pe

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