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Jeunesse et travail Le sens de la quête

© Francescoch/iStock
© Francescoch/iStock

Les aspirations et priorités des jeunes évoluent, parfois drastiquement, incitant le monde du travail à se réinventer. Retour sur ce dossier en cinq points saillants.


Pour faire face aux dérèglements écologiques et sociaux qui viennent et engager une transition d’une ampleur suffisante, nos sociétés ont du pain sur la planche. Du travail, il y en aura. Des travailleuses et des travailleurs, il en faudra. À cette quasi-certitude correspond toutefois un champ d’incertitudes. « Que devrais-je faire demain ? À quoi cela servira-t-il ? Cela me permettra-t-il de vivre décemment ? »

Ces questions, des jeunes se les posent dans les grandes écoles comme dans les lycées professionnels, dans les universités comme dans les écoles de production, dans les institutions élitistes comme dans les centres de formation pour apprentis. Elles ne se posent pas à toutes et tous de la même manière, mais les enjeux sont de taille.

Ce numéro de la Revue Projet, auquel ont contribué plusieurs étudiantes et étudiants du master Transitions écologiques de Sciences Po Grenoble, offre des pistes de réponse. Si la valeur accordée au travail est plus que jamais partagée, nombreux sont les jeunes (et moins jeunes) qui souhaitent trouver du sens dans leur expérience professionnelle et avoir un effet positif sur le monde qui les entoure.

La nécessité d’accroître les bénéfices sociaux et écologiques dégagés par l’activité professionnelle, qui ne peut se limiter aux métiers de l’écologie ou du social, n’a jamais été aussi pressante. Y arriver implique de reconsidérer l’utilité sociale des métiers et leur valorisation symbolique et monétaire, mais aussi de remettre les travailleurs et travailleuses au cœur des décisions des entreprises, des services publics ou des associations pour lesquels ils travaillent.

1. Travailler ? Il le faut bien.

Quand nous avons fondé, avec plusieurs collègues, le master Transitions écologiques à Sciences Po Grenoble, nous avions assez peu de visibilité sur les mé

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