Ancien et ancienne du master Transitions écologiques à Sciences Po Grenoble, nous partageons dans cet article nos réflexions concernant le monde du travail actuel et la place que nous voulons lui donner dans nos vies.

Moi, c’est Clara. Je suis aujourd’hui en recherche active d’un bonheur pérenne. Je vagabonde. Avec mon sac à dos, je parcours la France et les pays environnants, à la recherche d’un travail et d’un cadre de vie épanouissant.

Je ressens l’envie et la responsabilité de participer à la construction d’un monde joyeux et juste, d’un monde écologiquement vertueux et socialement harmonieux. Je veux travailler et avoir du temps libre, pour pouvoir écrire, lire, danser, me déplacer et rencontrer. Alors, je continue de chercher.

Moi, Tom, je cherche actuellement à faire rimer escalade, écologie et travail. Mes précédentes expériences professionnelles m’ont fait comprendre que, malgré ma passion pour les sciences sociales et l’écologie, je ne me projetais pas dans un emploi à 35 heures derrière un bureau.

Aujourd’hui, je rêve d’ouvrir une « auberge de grimpeurs et grimpeuses », un lieu d’accueil convivial et écologique pour les grimpeurs locaux et de passage, dans le Vercors. « Rien à voir avec ta formation », me dit-on parfois. Et pourtant, un tel projet peut être politique, tout dépend de l’intention qu’on lui donne.

Notre conscience écologique et la volonté de limiter nos dissonances cognitives questionnent notre rapport au travail.

À l’approche de la fin de nos études, la question du métier ou du secteur d’activité a pris de plus en plus de place. Petit à petit, nos discussions arrivent à une même conclusion : travailler, oui, mais différemment. Le travail est l’élément central dans la vie d’une grande majorité de la population.

C’est aussi le lieu de la reprod