Do not follow this hidden link or you will be blocked from this website !
Logo du site
Dossier : Par les yeux des femmes, l’exil

Emploi « Aux femmes des métiers “d’hommes” »

Adolé Quaye directrice nationale de Femmes inter associations-Inter service migrants (FIA-ISM).
© Émilie Diant
Adolé Quaye directrice nationale de Femmes inter associations-Inter service migrants (FIA-ISM). © Émilie Diant

Directrice de Femmes inter associations (FIA), Adolé Quaye témoigne de la capacité d’insertion des femmes migrantes malgré les préjugés. Un propos qu’illustre son propre parcours.


Comment est organisée votre structure et quelle est sa vocation ?

Femmes inter associations (FIA) a été créée il y a trente-cinq ans au sein du groupe Inter service migrants (ISM), dont elle était, à l’origine, le service dédié aux associations de femmes. Ce service est devenu une association à part entière en 1987, tout en restant dans le réseau ISM. FIA elle-même constitue un réseau d’associations, au nombre de soixante-six aujourd’hui.

Ces associations travaillent pour beaucoup dans les quartiers. Elles ont émergé lorsque le gouvernement de François Mitterrand a autorisé en 1981 les étrangers à faire partie des instances de gouvernance des associations (conseil d’administration et bureau).

Leurs actions s’inscrivent dans le cadre de la politique de la ville, une politique contractuelle entre l’État, les collectivités territoriales et les bailleurs, pour corriger les inégalités dans les quartiers. Certaines interviennent plutôt dans le domaine de l’éducation, d’autres dans le socio-culturel, dans la santé, etc.

Le travail mené ici avec les femmes est principalement centré sur l’obtention de papiers de séjour et l’accès aux droits. 

Au centre de nos actions demeure celle du co-développement, sous forme d’échange de pratiques, de formations, d’accompagnement et de portage de projets avec des pays du Sud – le Sénégal et le Togo, surtout. Nous avons des partenaires sur place et promouvons le développement économique via des groupements de femmes dans des villages autour d’activités de production et de transformation d’aliments, notamment dans le but de leur assurer une indépendance économique.

Vos actions poursuivent-elles le même objectif en France ?

Le travail mené ici avec les femmes – sachant qu’il peut bénéficier aussi à des hommes, car l’accès au droit concerne de

Cet article est réservé à nos abonné·e·s

vous pouvez l’acheter à l’unité pour 3€
Pour accéder à cet article :

Déjà abonné·e ?

M'identifier

La Revue Projet donne gratuitement accès aux articles de plus de 3 ans.

Vous devez être connecté pour commenter cet article
Aucun commentaire, soyez le premier à réagir !
* Champs requis
Séparé les destinataires par des points virgules