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Dossier : Où nous emmène la Chine ?

Nations unies Une carte à jouer

Palais des Nations à Genève. © Yann
Palais des Nations à Genève. © Yann

Début 2024, la Chine sera soumise à l’Examen périodique universel. Si ce mécanisme onusien présente des limites, il n’en reste pas moins le dernier espace de dialogue sur les droits humains entre le pays et la communauté internationale.


L’Examen périodique universel (EPU) est un mécanisme du Conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations unies qui permet d’examiner le respect des engagements des 193 États membres des Nations unies en matière de droits humains. Tous les pays membres y sont soumis par cycle, de manière égale et transparente, dans un dialogue collaboratif entre pairs.

Selon le site du CDH, « l’EPU a pour but ultime d’améliorer la situation des droits de l’homme dans tous les pays et d’entraîner ainsi des changements importants pour les populations du monde entier ». Il aboutit à des recommandations non contraignantes – d’autant que leur adoption est à la discrétion de l’État concerné –, mais qui visent des améliorations concrètes.

C’est ce que démontre un rapport publié en juin 2022 par l’ONG UPR Info (en anglais), intitulé « Au-delà des rapports, des changements transformateurs sur le terrain ». À titre d’exemple, la Jordanie a adopté, suite à son dernier EPU, une législation pour lutter contre la traite des êtres humains.
Il s’agit donc d’un mécanisme majeur pour le respect des droits de l’homme, parfois même la seule porte d’entrée et de dialogue sur les situations de pays fermés sur ces sujets. C’est le cas avec la Chine, qui sera examinée en début d’année 2024.

Face aux condamnations internationales, les autorités chinoises invoquent souvent le principe de non-ingérence. 

En 2018, à l’issue de son précédent EPU, la Chine a accepté 284 des 346 recommandations qui lui ont été adressées. Si ce bilan peut sembler positif, il est toutefois à nuancer. D’une part, les recommandations portant sur l’amélioration du respect des droits à la liberté de religion et de croyance, de réunion pacifique, d’opinion et d’expression – particulièrement dans la région du Xinjiang à majorité ouï

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