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Dossier : Où nous emmène la Chine ?

Hégémonie chinoise Le rêve de Xi Jinping

Le concept de hexie (harmonie, 和谐), cher 
au gouvernement chinois, s’affiche jusque sur les trains grande vitesse. Train de la série Hexie Hao, 2022. © Robert Way/iStock
Le concept de hexie (harmonie, 和谐), cher au gouvernement chinois, s’affiche jusque sur les trains grande vitesse. Train de la série Hexie Hao, 2022. © Robert Way/iStock

Le président chinois rêve d’un nouvel ordre international. Sa stratégie s’affine, mais les obstacles se multiplient. La Chine parviendra-t-elle à se placer au centre de l’échiquier mondial en 2030 ? Retour sur ce dossier en quatre points saillants.


S’il est une affirmation de Xi Jinping difficilement contestable, c’est bien celle – soulignée dans l’introduction de ce dossier – que « le monde se trouve à la croisée des chemins ». Reste cependant à déterminer ce que le nouveau « maître de la Chine » entend par là. Sans doute pas le réchauffement climatique, la manipulation du vivant ou la maîtrise de l’intelligence artificielle, ces défis existentiels du XXIe siècle que l’humanité se doit de relever.

Il ne s’agit là, pour lui, que d’avancer son projet de « grand renouveau de la nation chinoise », qui verrait un prétendu chemin ascendant de la Chine croiser celui déclinant d’un Occident décadent. Jusqu’à atteindre, en 2049, pour la célébration d’un siècle de République populaire, le statut de première puissance mondiale. Une puissance qui serait maîtresse d’un nouvel ordre international. Voilà où cet héritier du président Mao entend mener la Chine et, par incidence, nous emmener.

Néanmoins, répondre au titre de ce dossier est une gageure. Il suffit de se projeter à la prochaine élection américaine pour comprendre que, selon Trump ou Biden, la configuration du monde, Chine comprise, est aléatoire. Il suffit encore de se demander dans quel état la Chine et son président à vie sortiraient d’une nouvelle crise de type Covid. Voilà pourquoi ce dossier ne s’aventure pas à de hasardeuses spéculations.

La dictature chinoise est probablement plus fragile que ses propagandistes veulent le faire croire.

Envisager l’avenir passe par la compréhension du passé et l’analyse du présent. En s’y attelant, les contributeurs et contributrices ont délivré le constat d’une dictature totalitaire empruntant la voie « orwellienne » du contrôle social. Celle-ci est néanmoins probablement plus fragile que ses propagandistes veu

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