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Dossier : Famille cherche société

La famille à l'heure de l'individualisme


Resumé L’individualisme n’a pas eu raison de la famille, qui reste une institution centrale de la société, mais bien d’un certain « modèle familial ». L’individu est désormais confronté au défi, voire à l’angoisse, d’inventer sa famille en choisissant ses propres normes.

La famille, devenue « incertaine »1, aurait-elle cessé d’être une institution? Les liens et les rôles en son sein ne seraient plus ni clairement définis, ni pérennes. L’individualisme est alors accusé d’avoir érodé l’institution familiale. L’individu ne voulant plus se sacrifier pour la famille, c’est elle désormais qui doit lui offrir un cadre de vie épanouissant, à la fois sécurisant et propre à garantir une certaine liberté. La thèse se décline en deux versions. Les libéraux célèbrent l’avènement de la démocratie dans la sphère familiale; les conservateurs regrettent la disparition des rôles, des rites, des valeurs morales qui assuraient à la famille une place et une fonction sociales essentielles. Dans les deux cas, la focale est sur l’individu.

De fait, depuis deux ou trois décennies, les rapports entre l’individu et le groupe familial se sont redéfinis dans le sens de prérogatives plus grandes reconnues à l’individu. C’est vrai des rapports hommes/femmes, des relations intergénérationnelles, mais aussi du « modèle de parenté », remis en cause avec les familles recomposées et homoparentales, l’essor de l’adoption, le recours à l’assistance médicale à la procréation avec tiers donneur. Doit-on conclure que les relations familiales se sont individualisées? Vivons-nous dans une société où chacun a le droit de concevoir son intimité comme il l’entend? La vie familiale serait-elle aujourd’hui plus « privée », moins sociale, moins institutionnelle qu’hier?

Derrière la vision monochrome qui conclut à la dilution des normes familiales sous l’effet de l’individualisme, réside l’idée du marché, du contrat, de l’échange comme mode de coordination au détriment de la règle, de l’institution. Cette position, partagée par les conservateurs et les libéraux, échoue à prendre la mesure des transformations de la famille et ne voit pas qu’un nouveau paysage normatif est en train d’émerger2. L’individualisme n’est pas le contraire de la régulation sociale, mais une autre manière de se représenter et de vivre le lien à l’autre. Écartons le mythe assimilant individualisme et déclin de la société, cette crainte naïve d’une possible dissolution sociale. Montesquieu parlait de « l’esprit général d’une nation » pour désigner une certaine manière de vivre qui fait l’unité d’une collectivité. L’individualisme est cet esprit aujourd’hui. Loin d’être une aspiration spontanée de chacun, c’est un produit social. Dès lors, la vie familiale paraît, sinon plus sociale, du moins plus politique que par le passé : les valeurs d’autonomie, de liberté et d’égalité, qui légitimaient jusqu’alors l’organisation de l’espace public, gagnent l’espace privé.

La quête de soi comme idéologie

La réalité paradoxale de l’individualisme est d’être un produit social qui dévalorise ce à quoi nous assigne la vie sociale (tenir sa place, endosser des rôles, s’appuyer sur des traditions…) au profit de ce que nous sommes censés désirer, vouloir, choisir en tant que sujets autonomes et libres. Il existe un lien entre cet esprit de dévalorisation de la vie sociale et la recomposition des normes qui assurent une relative unité du corps social.

Le cœur du paradoxe est que l’individu « qui vit en ignorant qu’il vit en société »3 est devenu le fondement d’un nouveau paysage normatif. Peut-on dire qu’il est libéré du carcan de la tradition? La liberté n’est pas de l’ordre des choses que l’on puisse constater ou infirmer. L’individu est en revanche « régulé » par tout un ensemble de dispositifs. Pour le sociologue, confronté à « l’extrême difficulté à formuler ce qu’est aujourd’hui une vie en commun »4, le défi est de repérer les normes qui organisent la vie familiale.

Pointer le déclin des grandes institutions qui exerçaient un magistère moral (Églises, idéologies politiques et morales, patriotisme, conscience de classe, etc.) n’est qu’un volet du problème. En rester là, c’est être pris dans les simplismes d’une pensée dichotomique et croire en la possibilité d’un vide social. Les normes, organisées en institutions, en significations partagées, sont une fonction de toute société. L’individualisme génère, en tant qu’esprit social, ses propres normes. Celles-ci se présentent sous des formes inédites, plus difficiles à percevoir : expertises, recommandations, recours à la justice, modelage des aspirations, standardisation des besoins par les prestations marchandes, etc.

Les personnes dépeignent aujourd’hui leur vie privée en parlant d’autonomie, de liberté de choix, d’épanouissement, d’authenticité. L’expérience amoureuse et familiale est devenue un impératif pour se découvrir, remplaçant la tradition comme fondement du couple. Mais cette prétendue quête de soi est aussi une idéologie au contenu très normatif, plus exactement un ensemble de références qui s’impose à chacun sans sanction, davantage par l’adhésion ou la persuasion que par la contrainte.

L’individualisme s’accompagne de normes, pas nécessairement nouvelles dans leur contenu mais qui, loin d’être toutes codifiées sous la forme d’une règle instituée, se diffusent par des voies inédites jusqu’à atteindre le cœur de l’intimité familiale. Elles indiquent aux individus ce que doit être un bon couple, une éducation réussie, le bon âge pour avoir des enfants, la bonne façon de vivre sa sexualité, la bonne distance avec les parents et les beaux-parents, la bonne manière de divorcer, la bonne manière de vieillir, la bonne mort… Ce n’est plus le groupe d’appartenance ou la religion qui indiquent comment vivre en famille. Les réponses se trouvent désormais ailleurs.

Le nouveau paysage normatif

Les médias, très présents dans la vie quotidienne des familles5, sont un des nouveaux prescripteurs de normes concernant divers domaines de la vie privée : magazines (surtout féminins), guides pratiques, littérature spécialisée, forums sur internet, reality show, etc. Autant de tribunes où il faut rendre visible au plus grand nombre ce qui a trait à l’intimité. Cette « extimité »6 souligne l’emprise de l’opinion commune, l’autorité invisible qu’elle exerce dans les sociétés démocratiques et individualistes. L’un des ressorts les plus efficaces de cette nouvelle normativité est l’angoisse de ne pas être normal, d’être « à côté », « en avance » ou « en retard ». Se développe avec les médias un souci d’être dans le même temps que ses pairs, un conformisme très efficace qui n’est plus celui de l’étiquette sociale, mais celui des aspirations, des repères cognitifs.

La « marchandisation de l’intimité »7 est un autre canal par lequel se répand une vision de l’épanouissement individuel débouchant sur une normalisation de la vie familiale. L’industrie culturelle a conçu tout un marketing destiné aux enfants. Il joue à la fois sur le grégarisme (« être comme les copains ») et l’aspiration à devenir autonome au plus vite (« je suis une personne à part entière »). Ainsi les normes de la classe d’âge (style de consommation, goûts vestimentaires et musicaux, aspirations) opposent-elles leur légitimité aux normes parentales ou scolaires. Un autre aspect du rôle du marché concerne la professionnalisation de la vie privée, à travers le développement de la sous-traitance, qui ne porte plus seulement sur les activités domestiques (courses, ménage, garde, soins), mais sur l’intime : éducation des enfants, organisation de fêtes ou d’anniversaires, tenue d’albums de photos ou confection de CD de souvenirs familiaux, organisation de rencontres amoureuses ou amicales, organisation des obsèques que l’on souhaite pour soi.

Révélateur, le premier « salon français du divorce » s’est tenu à Paris en novembre 2009 réunissant de nombreux professionnels, du cabinet de détectives au coaching spécialisé en « reconstruction d’une vie sociale » dont divorcés ou séparés pourraient avoir besoin. Ces services promeuvent une vision du divorce décomplexée, sans tragique, l’idéal d’un divorce pacifique et réussi qui préserve les enfants et le couple parental. Est ainsi proposée à la vente une définition implicite de ce qu’il est convenable de penser et de faire entre conjoints, avec ses enfants et ses proches, vision revue et corrigée par le marché de ce qu’est une famille. Subrepticement, la culture gestionnaire fait son entrée dans la famille. Tout ou presque peut devenir affaire de contrats, conclus ou rompus. La détresse n’a plus de raison d’être si l’on sait rebondir avec pragmatisme.

La régulation sociale de la famille fait aussi intervenir le droit qui, depuis longtemps mais de plus en plus, s’introduit au cœur de l’intimité, rendant insupportable l’idée d’un vide juridique, comme s’il appartenait à la loi de régler l’ensemble des problèmes entre parents. Comme l’observe Pascal Bruckner8, avoir mis le droit au service des affects plutôt que l’inverse (encadrer la précarité des sentiments par la loi) débouche inexorablement sur une hypertrophie juridique.

La rhétorique du bonheur

Ces normes nouvelles sont diffuses et sans magistère moral établi. Situation étonnante : chacun s’imagine être unique et autonome, mais subit une puissante pression. La normalisation de la vie familiale est « douce et anonyme » pour reprendre les mots de Tocqueville. Douce, parce que le contrôle est implicite et bienveillant. Il prend la forme de conseils pratiques, de recommandations, de services, mais a pour effet de façonner les aspirations. Anonyme, parce qu’on chercherait en vain un magistère moral s’assumant comme tel et des institutions chargées de diffuser la bonne parole.

Cette normativité s’appuie sur la caution des sciences psychologiques. Les épreuves de la vie sont traduites en questions de psychologie appliquée. Comment s’épanouir dans son couple, dans sa sexualité? Comment éduquer un enfant tout en le préparant à devenir autonome? Comment élever seul son enfant sans le priver de ses deux parents? Comment organiser la prise en charge de ses vieux parents? Comment préparer ses obsèques sans solliciter ses descendants? Cette psychologisation de la norme va de pair avec l’individualisme comme « esprit social ». Plutôt qu’une vision morale et politique de l’homme et de la société, prévaut une norme dépolitisée reposant sur une conception essentialiste et désocialisée du sujet : de quoi un sujet a-t-il besoin pour être heureux? On est passé d’une morale du devoir à une rhétorique du bonheur, mais la charge normative est toujours là.

Dans le schéma classique, que l’on doit au sociologue Émile Durkheim, la norme (extérieure car institutionnalisée) suppose la sanction. Le nouveau paysage oblige à sortir d’une sociologie du conditionnement qui voit dans la norme l’exercice d’une contrainte externe, s’imposant du dehors, pour privilégier l’hypothèse d’un acteur qui se forge des convictions à partir de savoirs disponibles. Expliquer le respect de la norme, c’est restituer les raisons qui amènent un individu à adhérer à des représentations. La décision d’organiser ses obsèques de son vivant, par exemple, est prise au regard de conseils et d’une conception des relations entre générations qui composent un cadre cohérent et auquel l’individu consent, au moins implicitement.

Les normes nouvelles de la famille forment un ensemble qui s’appuie sur les valeurs d’autonomie, d’égalité, de contrat, de projet9, valeurs déjà bien implantées dans le monde du travail et émergeant aussi dans la gestion des affaires publiques. Pour autant, les schémas plus traditionnels n’ont pas disparu. À côté des types familiaux « modernistes », marqués par l’individualisme, d’autres restent attachés à une conception classique des rôles de chacun et de la place de la famille dans la société, toute une gradation étant repérable entre ces deux extrêmes.

Chaque couple choisit sa formule

La famille est dès lors confrontée à l’abondance des normes plutôt qu’à leur disparition. Un pluralisme normatif existait dans le passé, mais il était celui des conditions sociales (appartenance de classe, régionale, religieuse, politique). Dans une société marquée par de forts clivages sociaux, chaque milieu se caractérisait par un modèle, étanche aux autres. Le pluralisme existe désormais à l’échelle de chaque famille. Les normes sont partout, mais aucune ne fait l’unanimité, sinon celle d’être « l’auteur de sa vie ». Chaque couple doit choisir sa formule. Il le fait non pas en toute liberté, mais en fonction de ses ressources et de ses contraintes. Ici réapparaissent les différences de conditions sociales.

En milieu populaire plus que dans les classes moyennes et supérieures, les familles restent attachées aux normes anciennes en matière de répartition sexuée des rôles, d’éducation des enfants, de rapport à l’environnement10. La famille apparaît souvent comme un espace hiérarchique, routinier, relativement indifférent au monde extérieur perçu comme menaçant. Inversement, les familles de classes moyennes et, dans une moindre mesure, de classes supérieures sont davantage séduites par les normes nouvelles.

Dans les familles issues de l’immigration, le mariage des enfants est constitué en enjeu identitaire par les parents qui cherchent à conforter leur appartenance communautaire. Le recours aux schémas les plus traditionnels du mariage arrangé, moyen de préserver une identité mythifiée, se heurte au désir des jeunes de choisir librement leur conjoint. Devant cette contradiction, enfants comme parents apparaissent, y compris dans les cas de « mariages forcés », comme les « agents passifs d’une logique qui les dépasse »11.

L’angoisse due au trop-plein normatif

Cette abondance ne signifie pas que toutes les normes soient mises à plat, chacun n’ayant plus qu’à choisir. Certaines sont majoritaires, d’autres minoritaires. Toute forme de domination normative n’a pas disparu : qu’on pense à l’exemple des familles d’origine immigrée. Le pluralisme ne conduit pas forcément à plus de liberté individuelle. En revanche, coexistent pour chaque individu ou famille des normes hétérogènes, les unes traditionnelles et en perte de vitesse, les autres entretenant la croyance que chacun est unique, mais déclinées en autant de versions qu’il y a d’experts en « politique de vie ». Ces derniers s’expriment dans les médias ou sur le net au nom de leur expertise savante, de leur connaissance du terrain, en se défendant de prôner une option morale : c’est à chacun de se faire son opinion – une manière pourtant de prendre position.

Dans ce paysage saturé et brouillé, qui donne l’impression d’une cacophonie, le rapport à la norme est désormais marqué par l’anxiété et source de tensions. Les individus sont tiraillés entre des orientations qui leur semblent également légitimes. Une partie des problèmes que rencontrent les familles au quotidien résulte de cette difficulté à articuler, tenir ensemble, ces différentes normes. Ainsi, en matière éducative, la famille est écartelée entre les nouvelles normes de l’épanouissement de l’enfant (l’enfant est une personne, les parents des « accompagnateurs » qui doivent l’aider à se construire et à devenir lui-même), la pression croissante du groupe des pairs, la présence des médias et du marché et le désir des parents d’assurer la position sociale de leurs enfants. Toute la difficulté est d’arriver à se fixer un cap et de s’y tenir. C’est un problème de trop-plein plutôt que de vide. Les normes se relativisant les unes les autres, le choix des possibles s’est ouvert pour les individus. Loin de s’opposer à la contrainte sociale, il en est le produit. L’ouverture des possibles est le fait d’une pression multiforme de la société sur l’individu.

Ce trop-plein débouche parfois sur des affrontements normatifs dans l’espace public et donc sur une « politisation de l’intime ». Ainsi, la conception strictement bilatérale de la parenté est aujourd’hui débattue : un enfant est-il l’être d’un seul père, d’une seule mère? Et quid de la différence des sexes au sein du couple parental? Faut-il faire une place à ceux qui concourent à « fabriquer » l’enfant quand le couple est infécond? S’affrontent ici différentes conceptions de ce qu’est (et doit être) la parenté.

Lorsque les individus ne parviennent pas à agencer ces normes diverses, ils se tournent vers les experts ou les pouvoirs publics. L’individualisme alimente l’interventionnisme de l’État à qui l’on demande pêle-mêle : une prise en charge des enfants jugés « difficiles », une aide à la « parentalité » et à l’exercice du « métier de parent », une protection contre les risques économiques de la séparation, une médiation dans les conflits familiaux, une défense des femmes battues et des enfants abusés, une aide au soutien familial à destination des personnes dépendantes… Ces demandes, souvent légitimes, nées des contradictions de l’individualisme, contribuent à entretenir le processus de normalisation douce.

La famille demeure une institution

L’institution familiale demeure, mais ses formes changent. Les normes familiales ne se présentent plus comme des prescriptions. Plus imperceptibles, elles s’apparentent à des conseils, recommandations, persuasions et empruntent des voies inédites. Cette nouvelle normativité est liée à l’émergence d’une société de la communication dans laquelle les messages normatifs circulent de manière anonyme et insensible sans que l’on sache toujours quelle en est la source. En ce sens, la famille reste une institution : elle est un système de normes qui rend possible le « vivre ensemble » au sein du groupe familial.

Elle est aussi une institution dans le sens de processus de fixation de la norme. Saturés de normes qui se relativisent les unes les autres, les individus doivent produire un travail spécifique de compréhension et de relation, pour articuler plusieurs de ces normes et en justifier la sélection. Cette activité revient à instituer le quotidien de la famille en référence à des normes sur lesquelles les personnes se sont accordées. Hier, il suffisait d’endosser son rôle (celui de père, d’épouse, d’aîné, etc.). Aujourd’hui, plusieurs rôles ou normes coexistent, chacun ayant sa légitimité. Certes la vie normative n’est pas un supermarché : les choix sont guidés, encadrés, situés. Mais rares sont les familles dans lesquelles, à un moment ou à un autre, il ne faille pas justifier les options retenues ou prendre un autre cap. Prolifération des normes et activité cognitive vont de pair : tel est le nouveau régime de normativité familiale.


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1 / . Louis Roussel, La famille incertaine, Odile Jacob, 1989.

2 / . Certains éléments de ce texte ont été développés dans un précédent article, « Ce que ‘l’individualisme’ ne permet pas de comprendre. Le cas de la famille », Esprit, n° 365, juin 2010, pp. 94-111.

3 / . Robert Castel, La montée des incertitudes. Travail, protections, statut de l’individu, Seuil, 2009, p. 425.

4 / . Alain Ehrenberg, « Société du malaise ou malaise dans la société http://www.laviedesidees.fr/Societe-du-malaise-ou-malaise-dans.html ? » , La vie des idées, 30 mars 2010.

5 / . Laurent Lesnard, La famille désarticulée. Les nouvelles contraintes de l’emploi du temps, Puf, 2009.

6 / . Serge Tisseron, L’intimité surexposée, Ramsay, 2001.

7 / . Arlie R. Hochschild, « Marchés, significations et émotions : ‘Louez une maman’ et autres services à la personne », in Isabelle Berrebi-Hoffmann (dir.), Politiques de l’intime, La Découverte, 2009, pp. 203-222.

8 / . Le mariage d’amour a-t-il échoué?, Grasset, 2010.

9 / . Jean-Hugues Déchaux et Nicolas Herpin, « Vers un nouveau modèle de parenté », in Pierre Bréchon et Olivier Galland (dir.), L’individualisation des valeurs, Colin, 2010, pp. 47-63.

10 / . Jean Kellerhals, Éric Widmer et René Levy, Mesure et démesure du couple, Payot, 2004.

11 / . Gérard Neyrand, Abdelhafid Hammouche et Sahra Mekboul, Les mariages forcés. Conflits culturels et réponses sociales, La Découverte, 2008, p. 51.


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