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Dossier : Jeunes vers l'emploi

Travailler pour de vrai !


Il y a un malentendu entre la demande des jeunes et les réponses qu’on leur apporte. L’entrée retardée dans le monde du travail a des conséquences sur la vision qu’ils en ont. A fortiori quand c’est une entrée dans la précarité et la dépendance.

Les manifestations étudiantes et lycéennes contre le Contrat première embauche (CPE) qui se sont déroulées en France au printemps 2006 ont donné lieu à une série de commentaires et d’interprétations naturellement très contrastés. Au moment où les manifestations se sont déroulées, le taux de chômage de la population active est descendu au-dessous du seuil des 10 % alors qu’il tourne autour de 22 % pour les 15-24 ans. Il s’agit là cependant de moyennes qui, très, trop élevées, cachent encore de très fortes dispersions. Il s’agit là aussi de données saisies à un moment précis, mais qui ne rendent que très partiellement compte des difficultés d’accès à un emploi stable pour une importante proportion de jeunes qui « galèrent » pendant plusieurs années. Alors que le CPE a été conçu, selon ses initiateurs, pour faciliter l’embauche des jeunes, comment expliquer cette révolte dans un tel contexte ? Cette protestation massive contre le CPE, baptisé par les manifestants de « Contrat pour l’enfer » ou « Comment perdre son emploi », a été précédée par une manifestation des stagiaires portant des masques blancs pour symboliser l’anonymat de leur situation (et se protéger peut-être d’éventuelles représailles) visant à dénoncer les conditions très souvent déplorables du déroulement des stages dans trop d’entreprises françaises. Le gouvernement s’est alors saisi du dossier, incitant le Medef et les responsables des universités et des grandes écoles à proposer une esquisse de moralisation des pratiques en la matière, mais a sans doute été insuffisamment attentif aux revendications des stagiaires qui se sont retrouvées dans celles des manifestants contre le CPE. Le site créé par les stagiaires pour recueillir l’expression des plaintes et dont le nom résume un constat : « génération précaire », déborde de milliers d’exemples affligeants. Derrière la plainte, le sentiment d’être exploité, les humiliations trop souvent subies, revient comme un leitmotiv dans tous les témoignages une demande qui, dans sa formulation, conserve un parfum d’enfance et un rêve : « Travailler pour de vrai ! », formule reprise par les jeunes manifestants contre le CPE : « On veut un travail, un vrai ! »

Un emploi ET un travail

Entre la demande des jeunes et la réponse qui leur est apportée, le malentendu est considérable. Pour les pouvoirs publics comme pour les représentants du patronat, une des causes de l’importance du chômage réside dans « les rigidités du marché du travail ». Ces rigidités constituent à leurs yeux une des sources principales des difficultés rencontrées par les entreprises à s’affronter à une concurrence de plus en plus rude, notamment celle de pays émergents où la force de travail est infiniment moins coûteuse et plus malléable. Globalement, les jeunes Français sont certes beaucoup plus éduqués que leurs pères, mais la vieille rengaine de l’inadéquation entre la formation et l’emploi ressurgit pour démontrer leur « inemployabilité » immédiate et la nécessité de leur mise à l’épreuve. Cela justifie les stages le plus souvent gratuits, au mieux payés la moitié d’un Smic quand ils sont de longue durée, et qui prennent éventuellement la forme d’un bizutage pourtant désormais sévèrement contrôlé dans les écoles qui le pratiquent encore1. Cela justifie le recours massif aux contrats à durée déterminée (CDD) (les trois quarts des contrats proposés aux jeunes). Derrière cette rhétorique qui justifie des pratiques se cache l’idée simple que le contrat de travail à durée indéterminée et à temps plein qui est devenu, au bout d’un siècle et demi, la forme canonique de l’emploi constitue un obstacle majeur au développement de l’emploi. L’idée n’est pas neuve et elle a d’ailleurs fait son apparition au lendemain du premier choc pétrolier avec la croissance du chômage. On assiste alors au développement de l’intérim, à l’invention des CDD, à la suppression de l’autorisation administrative de licenciement, aux stages d’insertion, à la croissance du temps partiel contraint… Avec le CNE et le CPE, le gouvernement n’a fait que reprendre l’idée proposée à la fin des années 70 par Yvon Gattaz alors président du Cnpf avec ses « Emplois nouveaux à contraintes allégées ». Dans tous les cas de figure, l’objectif est bien d’alléger les contraintes qu’impose à l’employeur le CDI à temps plein. Le jeu est subtil, qui donne chaque fois l’impression que l’on ne touche qu’à un point mineur de l’édifice. Pendant deux ans seulement, on peut licencier un jeune (ou un nouvel embauché dans une PME) sans motif c’est à dire sans recours possible devant les prud’hommes. Tout le reste est inchangé, mais qui peut le croire ? Comment oser dans ces conditions prendre le risque de protester, de se syndiquer, de discuter un ordre ? Quel chemin trouver pour s’investir dans un collectif tout en faisant le maximum afin d’éviter la porte, mais au risque de se faire rejeter par les collègues ? Que peut faire la jeune caissière à qui l’on impose non seulement un temps partiel, mais un temps partiel morcelé dans la journée, payé au prorata horaire du Smic ? C’est aussi faire peu de cas des dégâts collatéraux de ce type d’emploi et en particulier la quasi impossibilité de l’accès au crédit.

Non seulement ces emplois atypiques, comme on les nomme désormais (ils ne sont pas tous des emplois précaires comme dans le cas du travail à temps partiel par exemple), accentuent fortement la dimension de subordination qui caractérise le contrat de travail en éliminant tel ou tel droit censé la compenser, mais ils interdisent aussi à leur détenteur l’émancipation possible qu’accompagne l’accès au travail. Il serait injuste d’imputer au seul secteur privé de telles pratiques. L’État ne fait pas mieux, il fait même moins bien dans son souci de prouver sa rigueur en matière de gestion des effectifs de fonctionnaires et d’obéir à l’impératif libéral d’un « moins d’État ». Concernant les actifs de 15-29 ans, on comptait en 1990 16 % de contractuels contre 23 % d’emplois précaires dans le secteur privé. En 2000, dans la même tranche d’âge, 40 % des jeunes sont contractuels contre 31 % de jeunes précaires dans le secteur privé2. Ce sont désormais l’État et les collectivités locales qui donnent l’exemple en la matière et quel exemple ! On a souvent expliqué la facilité de l’extension de la précarité dans le secteur privé par la très faible implantation du syndicalisme dans ce secteur. Au sein du secteur public, réputé pourtant pour en être le dernier bastion, c’est le silence qui a accompagné cette montée spectaculaire du recours à des emplois précaires pour les plus jeunes. L’entrée dans la vie active n’a jamais été facile3, elle est aujourd’hui particulièrement dure pour les jeunes qui, massivement, font l’expérience de la précarité4.

Ces emplois atypiques ne sont pas seulement des emplois mités, ce sont aussi des emplois auxquels est associé, en règle générale, un travail particulièrement borné. Et il ne peut sans doute en être autrement compte tenu de leur durée. Parlant de ces emplois Martin Carnoy, fin observateur des transformations du monde du travail, souligne que « Les travailleurs sous contrats atypiques… sont désormais voués à une tâche et non plus identifiés à une organisation. Ils sont radicalement individualisés parce que les entreprises les écartent délibérément, par choix politique, du collectif de travail. Ils sont là pour faire, pas pour être ! »5. Les jeunes demandent assurément un emploi qui leur permette de s’émanciper, ils demandent surtout un travail où ils puissent s’éprouver et prouver leurs compétences qui ne se réduisent jamais à un diplôme. Mais pour cela encore faut-il qu’ils soient intégrés dans une organisation avec tout ce que cela représente à la fois de contrainte mais aussi de possibilité de confrontation et de coopération, de conflit et de participation, ce qu’interdisent tous les emplois précaires qui leur sont offerts. Encore faut-il qu’ils puissent être jugés sur le temps long du travail qui est aussi preuve de la créativité et non sur celui, court, de la tâche et de la soumission. On reproche encore aux jeunes de préférer les emplois publics aux emplois privés, la sécurité plutôt que le risque et l’aventure. Outre le caractère outrecuidant de ce reproche dans le contexte actuel, c’est aussi se méprendre fortement sur ce que cherchent les jeunes en s’orientant vers ce secteur : non pas prioritairement un emploi stable mais un travail utile parce que travailler c’est d’abord faire quelque chose qui a de la valeur pour autrui6. Le secteur public n’est pas le seul aujourd’hui à attirer les jeunes, les Ong aussi au point même que les plus grandes écoles de commerce se sont senties obligées d’organiser des enseignements dédiés au travail dans ces organisations qui sont non seulement non gouvernemental mais aussi « non profit », le comble pour une école de commerce !

Générations précaires ou générations de crise ?

Avec un sens aigu du marketing, les jeunes étudiants n’ont pas hésité à se représenter comme l’emblème d’une génération qui serait précaire dans son ensemble. Est-ce bien juste ? L’entrée dans la vie active est marquée par la précarité et une précarité qui peut durer jusqu’à 27 ans mais qui n’est pas un destin pour tous, tant s’en faut. Les diplômés des grandes écoles n’ont pas eu besoin de défiler contre le CPE ou de s’indigner contre des stages « bidons », la sécurité de leur emploi et l’intérêt du travail qui leur sera confié ou qui leur est confié lors des stages qu’ils ont à effectuer va de soi le jour même où ils ont intégré leur école. La grosse masse des autres diplômés, plus ou moins vite selon les filières à la fois de formation et d’insertion, finit aussi par sortir de la précarité car, comme le soulignent toutes les enquêtes, le diplôme reste toujours la meilleure garantie d’une insertion durable. Cette entrée difficile et tardive n’est cependant pas sans conséquences. Conséquences sur la vie personnelle on l’a dit, mais aussi conséquences sur la vision que l’on développe du monde du travail et de l’entreprise, conséquences aussi pour les carrières plus tardives, ce que Louis Chauvel résume sous le terme de « scarification »7.

Le problème majeur, crucial, concerne cependant ce que le vocabulaire administratif nomme les « bas niveaux de qualification », c’est-à-dire les 15 à 20 % de jeunes d’une génération qui sortent du système scolaire sans diplôme ou des diplômes de niveau très faible. On a du mal à prendre la mesure des transformations qui se sont produites au cours des dernières années en matière de niveau de formation : à peu près 20 % d’une classe d’âge titulaire du baccalauréat à la fin des années 50, les deux tiers quarante ans plus tard. On ne compte encore que 12 % de scolarisés à 21 ans en 1980, ce pourcentage atteint 44 % aujourd’hui selon les chiffres fournis par le ministère de l’Éducation nationale. Au lendemain de la seconde guerre mondiale et pendant les Trente Glorieuses, il n’a pas été difficile pour les 80 % très faiblement ou non diplômés de s’insérer dans la vie active et de faire une carrière dans un contexte de croissance et de pénurie de main-d’œuvre mais aussi grâce à un appareil de production conçu pour utiliser une main-d’œuvre peu qualifiée. Aujourd’hui, cela est impensable : l’appareil productif et les organisations du travail se sont transformés autant que la qualification des actifs qui se présentent sur le marché du travail. Les entreprises de production ou de services sont de plus en plus consommatrices d’une main-d’œuvre éduquée, capable d’une grande autonomie dans le travail et du traitement rapide de l’information8. Elles ferment désormais définitivement leur porte à tous ces jeunes sans aucun diplôme et issus des milieux les moins favorisés. Majoritaires à la fin des années 60, les non qualifiés sont devenus une minorité dangereuse. Reste pour eux l’errance entre emplois protégés, petits boulots, chômage et Rmi et le désespoir qu’ils affichent sur leur tee shirts « no future » Ce sont eux qui se sentent condamnés à la précarité à vie. Ils accèdent à l’emploi par intermittence, pas à un vrai travail et viennent ainsi grossir les rangs des travailleurs pauvres9 et des assistés « inutiles au monde »10.

Kant se plaisait à citer à ses détracteurs l’exemple de la colombe qui, souhaitant voler de plus en plus vite et de plus en plus haut, aspirait au vide pour éviter la résistance de l’air. On ne peut s’appuyer que sur ce qui résiste. La très grande majorité des emplois atypiques sont articulés sur des petits boulots, très exceptionnellement sur « un travail pour de vrai ». Ces emplois permettent d’acquérir l’expérience de la précarité, de la subordination et de la dépendance, pas celle du travail. Ils sont aujourd’hui un destin pour tous les non qualifiés, un passage obligé pour les deux tiers des jeunes qui se présentent sur le marché du travail et qui, malgré tout, s’obstinent à vouloir s’investir dans un vrai travail. Les jeunes sont désormais utilisés pour tester à grande échelle la mise à bas d’un ordre public social visant, à terme, à la « déstabilisation des stables ». Emploi et travail forment un couple étroitement lié. Parce que la qualité du travail dépend aussi de celle de l’emploi, il devient très urgent que les réflexions qui tournent autour de la sécurisation des parcours professionnels débouchent enfin sur des applications concrètes.



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1 Nettoyage des bureaux ou des toilettes dans une entreprise de service, affectation pendant trois mois à la photocopieuse dans un cabinet d’avocats Le site de « génération précaire » abonde d’exemples. On estime entre 60 et 100 000 le nombre d’emplois déguisés en stages.

2 IRES Les mutations de l’emploi en France. Repères, éd. La Découverte, 2005

3 Chantal Nicole-Drancourt et Laurence Roulleau-Berger, Les jeunes et le travail 1950-2000, Puf, 2001.

4 79 % des jeunes de niveau CAP ou BEP mais aussi 44 % des titulaires d’un troisième cycle ou d’une école d’ingénieur sont entrés sur le marché du travail en 2001 avec un emploi temporaire. Quand l’école est finie. Premiers pas dans la vie active de la génération 2001, Cereq, 2005.

5 M. Carnoy, Dans quel monde vivons nous ? Le travail, la famille et le lien social à l’heure de l’information, Préface M. Castells, Fayard, 2001.

6 Cette importance de l’utilité du travail pour autrui se retrouve en tête des résultats de nombreuses enquêtes aussi bien en France qu’en Europe. Cf. D. Gallie, M. White, Y. Cheng, M. Tomlinson, Restructuring the Employment Relationship, Clarendon Press, Oxford, 1998.

7 Louis Chauvel, « Les nouvelles générations devant la panne prolongée de l’ascenseur social », Revue de l’OFCE, n° 96, janvier 2006.

8 J. Bué, T. Coutrot, I. Puech (coord.) Conditions de travail : les enseignements de vingt ans d’enquête, Toulouse, Octares, 2004.

9 21 % des ménages de moins de 25 ans et 9 % des 25-29ans vivent avec moins de la moitié du revenu médian. Ils sont pauvres.

10 Robert Castel, Les métamorphoses de la question sociale, Fayard, 1995.


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