Cette réflexion a le grand mérite de proposer aux acteurs privés un chemin concret pour sortir du désarroi dans lequel le capitalisme consumériste peut les plonger : oui, montre l’auteur, les entreprises multinationales ont une part de responsabilité dans les dégâts « collatéraux » (politiques, sociaux, économiques, écologiques) qu’elles provoquent; non, elles ne sont pas intrinsèquement nocives; oui, elles peuvent prendre part à la promotion d’un monde plus juste. Alliant un retour rigoureux aux sources philosophiques des démocraties libérales à des analyses de terrain démocraties (présentées en libérales détail à dans des analyses La Responsabilitéde terrain éthique (présentées des en multinationales, détail dans que Projet a recensé dans son n° 302), Cécile Renouard met en évidence la spécificité de la contribution des multinationales au développement socio-économique des populations locales où elles sont implantées. Cette analyse a l’intérêt de tenir ensemble les contraintes de la compétition économique et la responsabilité à la fois sociale et sociétale des entreprises, tant au niveau des structures que des individus. Une vigoureuse incitation à poursuivre l’effort pour réinscrire l’économie dans des projet politiques ayant pour finalité un développement humain durable pour tous.