Par le détour du costume, des femmes défient l’enfermement, se choisissent une identité et se réapproprient leurs corps. Malika Mihoubi et Loïc Xavier, photographes, signent une série de portraits aussi burlesques que vrais. Entretien. Comment est né le projet « Misses Jones » ?Malika Mihoubi – Avant la photographie, j’étais costumière de théâtre. Un jour, au cours d’un atelier d’arts plastiques dans une prison pour femmes, ça m’a frappée : il n’y av...