Créolité et politique : le présent d’une histoire à conquérir
Au-delà d’une identité culturelle et sociale, une nouvelle responsabilité politique reste à assumer.Le 7 décembre 2003, les Guadeloupéens et les Martiniquais désavouaient la classe politique dans sa majorité en répondant non à la consultation organisée par le gouvernement sur l’évolution institutionnelle de ces départements français d’Amérique. Pourtant, la plupart des partis et les hommes politiques s’étaient prononcés pour un changement : sans remettre en cause l’appartenance à la République ...