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Clés de lecture

©Alex Proimos/Flickr/CC
©Alex Proimos/Flickr/CC
Resumé A côté des grands espaces culturels, des lieux vivants, de rencontre avec le monde des livres, les bibliothèques donnent la clé d’un plaisir multiple, ouvrant l’accès à une terre d’aventures comme à l’appropriation d’outils et d’informations.

Stan Laurel, s’adressant à Hardy de derrière une porte close qui l’empêche de rejoindre son compère à l’intérieur de la maison, s’écriait « Nous sommes enfermés dehors ». Cette phrase de cinéma, saisie dans ma petite enfance, m’a été une introduction précoce à l’absurde. Je l’ai prononcée devant mes camarades d’école aussi souvent que l’occasion m’en était donnée. À force, quelque chose de la vérité humaine qu’elle révèle a bien dû me toucher : que le sentiment d’être exclu, peut transformer le monde dessiné par une inaccessible ligne d’horizon en la plus étouffante des prisons.

Le rêve de la maison

Enquêtant en milieu populaire, je suis frappée par l’accointance que crée la convergence entre l’usage fait de l’expression « s’en sortir » (des personnes en situation d’illettrisme veulent apprendre à lire et à écrire pour « s’en sortir ») et la façon dont les travailleurs sociaux et les formateurs présentent les activités culturelles comme des « sorties ». Cette convergence est d’autant plus intéressante que les adultes stagiaires sont communément perçus et décrits (du point de vue des « inclus ») comme des « exclus », en raison de leur incapacité à maîtriser l’écrit, ou d’une maîtrise insuffisante à faire de cette compétence un outil qui les aiderait à s’en sortir.

Le désir se porte, dans ces exemples, vers le monde des privilégiés, de l’élite, qui apparaît plus circonscrit (cadré, protégé), mais aussi infiniment plus vaste, recélant des promesses dont celui qui n’y a pas encore pénétré ignore jusqu’aux mots pour les imaginer. Ici interviennent la publicité, la communication de masse qui offrent sous forme de slogans et d’icônes les supports à ce qu’on pourrait désigner comme le rêve de la « maison ». Bien entendu, toutes sortes de constructions font office de maison, cabane, palais, squat, pavillon, dès lors qu’elles fonctionnent comme refuge, point de chute, lieu de réparation, de repos, lieu protecteur, d’où entreprendre une action de (sur)vie sur et dans le monde extérieur, une fois un seuil franchi.

Ainsi, le monde « extérieur » perd aux yeux de celui qui y est « enfermé » ses qualités de territoire maîtrisé ou de terre d’aventures. Il se trouve à la fois confiné et perdu dans un espace sans repères, englué dans une réalité où aucune action, aucun événement digne de ce nom n’est possible parce que la clef de tout pouvoir, de toute jouissance, ceux-là seuls qui sont « dedans » la détiennent.

Envisageons maintenant ce vertigineux rapport dedans/dehors du point de vue de celui qui est installé à l’intérieur de la maison, dans des lieux où l’on possède et consomme, en quantité et qualité variables, des biens matériels et des richesses symboliques. On peut supposer que le monde extérieur retrouve aussitôt sa vastitude excitante et son potentiel d’histoires d’exploration associée souvent à celles de la domination. Ce constat peut, dans certains cas, effrayer au point que l’on n’éprouve plus qu’un désir craintif à l’endroit de ce monde extérieur. L’aspiration au confort l’emporte sur le juvénile et destructeur esprit de conquête. Dès lors, le souci majeur d’une existence se résumerait à repousser prudemment les limites de la « maison », à la rendre plus accueillante à l’entourage proche, plus pleine d’objets, à la cultiver jusqu’à ne plus éprouver le besoin d’en sortir. S’en affranchir. Cet autre enfermement, moins dramatique, moins poignant que celui des exclus que celui des empêtrés du dehors, en est le complément, cependant.

Le monde du livre, longtemps emblème de notre modernité, est-il exclusivement configuré dans notre imaginaire, selon le modèle que nous venons d’évoquer, telle la maison qui possède un seuil marquant la frontière entre un dedans et un dehors, qu’on est ou non autorisé à franchir en raison de compétences, ou d’une appartenance de fait à une communauté restreinte ? De la réponse qu’on choisira de donner à cette question dépend, me semble-t-il, la fonction sociale attribuée à la lecture.

Pluralité de mondes

Nous le savons bien, et les historiens et les sociologues du livre et de la lecture le confirment : il n’y a plus, actuellement, un monde du livre, mais une pluralité de mondes de l’écrit, communicants et poreux, s’imprégnant et participant par leurs usages des réalités les plus diverses. Dans le monde contemporain, c’est tout le champ de la réalité sociale que couvre le domaine de l’écrit. La lecture, comme capacité à faire du sens avec les signes graphiques, s’exerce dans des circonstances, avec des motivations et des intérêts, sur des supports dont la variété paraît illimitée. Notre univers urbain est graphique.

Lorsqu’on aborde la question de la rencontre avec le livre en tant que parent, professionnel de la lecture (enseignant, bibliothécaire), travailleur social, ou simple amoureux du livre qui souhaite partager cet amour avec d’autres (comme tout sentiment, celui-ci ne vit que du partage), il ne faut pas perdre de vue ce que Jean-Claude Passeron désignait comme le « polymorphisme culturel » de la lecture 1 La lecture est devenue le moyen d’accéder de façon autonome à tous les domaines du savoir, sans aucune exclusive (des recettes de cuisine familiale aux champs les plus raffinés de l’expression artistique), et d’en approfondir la connaissance. La métaphore de la maison peut être conservée, à condition de reconnaître que cette maison figure désormais le système même dans lequel nous sommes tous embarqués.

Aujourd’hui, la question de l’écrit devient celle de la possession d’une clef universelle capable, en théorie, d’ouvrir toutes les portes. Celles-ci donnent accès à des espaces plus ou moins proches des secteurs où la qualification ferait le travail, des lieux de pouvoir où les décisions sont censées se prendre, les connaissances se transmettre, le plaisir diffuser.

Dans une société de l’écrit généralisé, ne savoir ni lire ni écrire (ou insuffisamment et mal), c’est affronter le quotidien comme une succession d’épreuves pratiques qu’on surmonte en partie grâce à la solidarité des proches ou l’aide d’associations, le plus souvent par la débrouille et la dissimulation. C’est aussi participer dans une mesure moindre, dit-on, d’une manière en tout cas moins informée, aux débats qui forment la conscience citoyenne. Faute de compétence « lecturale », les obstacles à l’autonomisation du sujet sont réels. Il ne s’agit pas seulement de la quantité d’informations que l’écrit met à la disposition de chacun mais aussi du mode d’appropriation des contenus que l’écrit autorise en détachant le discours de l’immédiateté d’une réception in praesentia : réception privée, qui permet le retour au texte, la comparaison raisonnée des positions, une approche personnelle, potentiellement critique.

Inventer des accès

Cependant, les compétences développées dans la vie « ordinaire », familiale, amicale, professionnelle, politique varient considérablement avec les exigences liées à des utilités, des codes et des formes qui correspondent sans se confondre. Ainsi, l’accès aux produits de la technologie et leur maîtrise d’usage, la familiarité avec les divers supports et documents qu’une société moderne met en circulation nécessitent une maîtrise de l’écrit qui ne recouvre pas forcément celle de la langue enseignée à l’école, a fortiori lorsqu’il s’agit de l’écrit « littéraire ».

Il existe en effet un domaine de l’écrit par rapport auquel le consensus semble compromis, voire brisé, entre les lettrés, celui de la littérature. Je ne parle pas des critères d’évaluation de ces textes singuliers qui jouent du langage pour nous faire entrer dans la fiction narrative ou la poésie. Il n’y a jamais eu d’accord sur ces critères. Par ailleurs, le consensus subsiste sur l’importance de l’écrit littéraire dans la construction de soi. Ce qui inquiète et divise : comment et pourquoi des personnes en possession de compétences de lecture se sentent peu, voire pas du tout, concernées par le monde du livre littéraire, sans désir ni curiosité, mais sans drame. Il faut ensuite inventer les moyens de les y faire entrer. Les enseignants, les professionnels du livre et de la lecture, les décideurs et agents des politiques culturelles, beaucoup parmi ceux qui travaillent dans le champ de l’action sociale y réfléchissent et s’y emploient.

Mais le plus difficile, me semble-t-il, pour des gens qui entretiennent volontiers l’illusion d’avoir su lire sans avoir jamais appris 2, est probablement de concevoir comment se structure et se nourrit l’univers intérieur de ceux-là qui n’accèdent pas aux imaginaires engendrés et constamment enrichis par la littérature, dans un monde où l’écrit domine et reste l’un des vecteurs d’une mondialisation culturelle qui n’est pas, nécessairement, synonyme de standardisation (en raison sans doute de la résistance des langues). Pas commode d’y parvenir en l’absence de traces, puisque ces personnes ne recourent pas ou très exceptionnellement à l’écrit. On peut faire l’hypothèse d’une souffrance tue, d’un manque que les intéressés ignoreraient faute de l’avoir expérimenté, d’une résistance populaire ou d’une rébellion individuelle 3 à ce qui est l’emblème de la domination culturelle (et/ou de l’autorité parentale) : le livre et son cortège d’institutions sacralisantes.

De fait, les faibles lecteurs ou les lecteurs occasionnels de littérature 4 (cantonnés dans ce qu’on appelle les « mauvais genres » ou dans la lecture contrainte, pour les scolaires) ne se sentent pas forcément privés, « enfermés dehors » : les lieux où la lecture littéraire reste à l’honneur (la plupart des bibliothèques municipales et des librairies non spécialisées), ils passent devant sans y prêter attention ou les fréquentent pour d’autres causes (lecture de presse et documentation, travail scolaire, comme point de rencontre…). Leur monde est structuré par d’autres pratiques (musique, cinéma, sport), d’autres valeurs, où domine le collectif, auxquelles la lecture livresque paraît étrangère (le plaisir partagé, l’effort fait en commun, la légèreté de la distraction en bande). Le livre conserve pour eux une forte valeur symbolique mais reste en dehors des réseaux de sociabilité quotidienne, ne fait pas l’objet d’échanges informels qui permettent de développer une culture partagée, comme c’est le cas pour les autres domaines.

L’imprégnation de l’écrit

Quand on ne trouve chez l’autre ni goût spontané, ni expérience, ni culture héritée du livre (littéraire), que faire ? Comment susciter le désir, là où le sujet ne ressent pas de manque ou s’en accommode ?

Il faudrait peut-être d’abord nous défier des représentations de soi que véhiculent les « rêves de la maison ». Ces représentations structurent notre rapport au monde en termes de dedans/dehors. Elles sont le plus souvent, du côté des « exclus », vecteurs de perte de l’estime de soi, de déni des valeurs du groupe d’origine et, de la part des « inclus », fauteurs d’incompréhension et d’ » ethnocentrisme culturel » à l’égard de toute altérité frappée d’illégitimité. En même temps, ces rêves sont des ferments de trouble, des stimulants à une action qui viserait à s’arracher aux « places assignées » 5 à chacun, dans la réalité, par les déterminismes qui composent notre environnement et délimitent notre horizon d’attente.

Un moyen de conserver le bénéfice de l’énergie du désir sans perpétuer la tyrannie des inclusions/exclusions qui n’offre qu’à une minorité la possibilité de « s’en sortir » serait de tirer les conséquences pratiques d’un constat élémentaire : dans nos sociétés, tous autant que nous sommes, de l’analphabète au lettré accompli, nous baignons dans le bruissement de l’écriture. Celui-ci nous accompagne partout où nous nous rendons, que nous soyons ou pas en état de l’entendre. Chacun subit, en pleine conscience ou à son insu, l’imprégnation de l’écrit.

Il serait souhaitable lorsque les actions visent les personnes « hors » de l’écrit de leur faire sentir, palper, cette présence, non comme un élément étranger mais comme la matière même d’un monde qui fut, longtemps avant l’invention de l’alphabet, objet d’un travail de décodage, de déchiffrement, de liaison, d’interprétation, bref, de lecture. Il s’agirait d’exploiter les richesses métaphoriques que recèlent les gestes les plus simples qu’appellent le contact avec le livre et son appropriation : ouvrir un livre comme on ouvre une boite à secrets, un écrin, une jarre et laisser échapper les mots du récit, de la mémoire, les matériaux des mondes imaginaires… le feuilleter comme on dit d’une pâte, tourner les pages – et oublier, pardonner, dépasser le présent, renoncer à la vengeance, s’arracher à une logique mortifère, explorer d’autres territoires de l’homme… Dans les lieux de la petite enfance, dans les coins réservés aux tout petits dans les bibliothèques, des animatrices, bibliothécaires ou institutrices font la lecture à voix haute, mettant en scène les métaphores corporelles, ouvrant avec ostentation, présentant les albums largement dépliés, incarnant les mots, reliant du doigt les images et les sons qui les illustrent.

Ces gestes participent de la mise en place d’une expérience commune, intégrée au quotidien, qui créent la familiarité avec un objet prodigue en évocations sensorielles, gestes que l’enfant incorpore par imitation, parce qu’il a le désir d’une figure, d’une histoire, incorporant du même coup le lien que tisse le lecteur avec sa bouche, ses yeux, ses mains, sa voix, entre le livre, ce qu’il recèle et son auditoire.

Rien ne nous interdit d’extrapoler de l’univers de l’enfance à celui de l’adulte. Pour nous en tenir au domaine de la lecture publique, nous savons que, depuis une vingtaine d’années, les médiathèques s’ouvrent. Non seulement leur nombre a considérablement augmenté, mais la  façon d’envisager le rapport de l’institution et du bâtiment à l’environnement a évolué dans le sens d’une liaison plus étroite et plus fluide. Si la médiathèque centrale continue de s’inscrire dans une logique monumentale, signalant toutefois son souci d’ouverture (baies vitrées et salles de lecture de plain pied), ce sont les antennes de quartier, les petites bibliothèques, les bibliobus qui œuvrent de la manière la plus efficace à la mise en scène de la proximité et de la familiarité qui attachent au livre et la lecture ceux même qui s’en croient le plus éloignés. Pour ce faire, il est bon d’emprunter des détours, user de ruses, oublier le discours de prosélytisme, ne plus croire à la conversion comme seul mode de rencontre avec le livre. Multiplier, au contraire, les occasions de faire vivre la lecture comme médiation utile, voire nécessaire, à la résolution d’un problème, à l’enrichissement de notre imaginaire, à la préservation d’une mémoire collective, en s’appuyant sur les médiateurs « organiques » d’expériences et de savoirs que tous, nous pouvons être, à un moment ou à un autre, les uns par rapport aux autres. Dans cette perspective, de multiples compétences qui ne sont pas spécifiquement lecturales peuvent être mises à contribution : l’écrit, dans son acception la plus générale (comme application d’un code à une matière matérielle ou immatérielle, nécessité de lier des éléments pour construire un objet significatif) comme dans son acception de transcription des productions langagières, n’en est jamais absent. Ainsi, étudiant le rôle des pratiques artistiques dans l’émergence et l’affirmation du désir de renouer avec l’écrit chez des personnes en situation d’illettrisme, j’ai été frappée par l’homologie entre la posture intellectuelle qu’exprimaient les gestes d’un homme en train de réaliser un collage et ce que nous mettons en œuvre dans l’approche d’un texte littéraire comme univers cohérent, totalité significative 6. Tant, à l’intérieur d’un même système de représentation, les mondes qui composent notre univers répondent à des logiques qui sont tendanciellement similaires. Plutôt que de souligner les distances, il serait plus efficace d’accompagner cette tendance et faire rendre tout son sens au jeu des similarités et des correspondances. Le livre, alors, pourrait advenir comme la figure s’ouvrant sur et accueillant tous les savoir faire.



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1 / Jean-Claude Passeron, « Le polymorphisme culturel de la lecture, A propos de l’illettrisme », Le raisonnement sociologique , Nathan, 1991.

2 / De nombreuses lettres de candidature au jury du Prix du Livre Inter contiennent des évocations d’enfance qui, dans le but de convaincre les organisateurs qu’on lit comme on respire, font l’impasse, de manière sincère sans doute, sur la phase d’apprentissage de la lecture par laquelle nous sommes à peu près tous passés.

3 / Plus fréquente qu’on ne l’imagine chez les jeunes des milieux lettrés, qui prend le plus souvent la forme de l’indifférence à l’égard de la lecture et de sa « ringardisation » comme le montrent les travaux de François de Singly, d’Olivier Donnat et, plus récemment, de Sylvie Octobre.

4 / Joëlle Bahloul souligne que « la faible lecture (…) n’a rien à voir avec la sphère de l’illettrisme : dominé culturellement, elle ne représente pas un univers socialement exclu », Lectures précaires, étude sociologique sur les faibles lecteurs , Bpi, 1990.

5 / Rappelons que cette fonction de la lecture a été particulièrement mise en valeur par Michèle Petit et son équipe dans De la bibliothèque au droit de cité, parcours de jeunes , Bpi, 1997.

6 / Cf. Marie-Christine Bordeaux, Martine Burgos, Christian Guinchard, Action culturelle et lutte contre l’illettrisme , éd. de l’Aube, 2005.


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