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Dossier : La fin d'un capitalisme

Discuter pour mieux réformer (éditorial)


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Les Marocains dans le monde

En ce qui concerne les Marocains, peut-on parler de diaspora ?On assiste à une mondialisation de plus en plus importante de la migration marocaine. On compte plus de 1,8 million de Marocains inscrits dans des consulats à l’étranger. Ils résident tout d’abord dans les pays autrefois liés avec le Maroc par des accords de main-d’œuvre (la France, la Belgique, les Pays-Bas), mais désormais aussi, dans les pays pétroliers, dans les nouveaux pays d’immigration de la façade méditerranéenne (Italie et ...

L’homme et Dieu face à la violence dans la Bible

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Aux origines du patriarcat

On entend parfois que le patriarcat serait né au Néolithique, près de 5 000 ans avant notre ère. Avant cela, les femmes auraient été libres et puissantes. Les données archéologiques mettent en doute cette théorie. De très nombreux auteurs, de ce siècle comme des précédents, attribuent la domination des hommes sur les femmes à l’essor de l’agriculture, lors du Néolithique. Cette idée est largement reprise dans les médias, qui p...

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Pour un second Bretton Woods

Resumé La régulation du système financier international est une question vitale. Opérateurs financiers, marché des produits dérivés, système des taux de changes sont concernés. A Washington, le 15 novembre 2008, se tenait le sommet du G20, réunissant au chevet du système financier international les pays les plus puissants de la planète mais aussi des États du Sud (Chine, Inde, Afrique du Sud, Brésil, Argentine, Mexique). Une prochaine rencontre devrait se tenir à Londres, le 2 avril 2009. Dans u...

La crise entre en Chine

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Ouverture: La révision générale des politiques publiques

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Les Roms, une histoire européenne (éditorial)

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On y perd son latin ! Que faire devant tant de réformes moins proposées à la négociation qu'imposées comme indispensables ? Les oppositions qu’elles suscitent ont déjà entraîné l’abandon de plusieurs projets, tel celui du travail dominical. D’autres auraient sans doute mérité un vrai débat, qui partaient d’une nécessité réelle de changement.

Le dossier de Projet « Réformer sans modèle » (novembre 2006) soulignait que, si toute réforme a besoin d’être soutenue par une fraction suffisante de l’opinion, la difficulté réside dans l’articulation des légitimités des partenaires du débat. Aujourd’hui encore, les idées ne manquent pas, dans tout l'éventail politique. On voit même des hommes de gauche et de droite dépasser leur opposition systématique et s’allier pour avancer ensemble des réflexions audacieuses et proposer des mesures propres à transformer notre vie politique. Mais se heurtent souvent la rationalité des projets gouvernementaux et la logique des métiers concernés par de telles nouveautés.

D’un autre côté, le refus d’une réforme imparfaite, voire injuste, n’est pas toujours signe de conservatisme et de la volonté de défendre seulement des « avantages acquis ». La contestation face aux réformes vient aussi de la droite comme de la gauche. La coordination des soignants, juristes, enseignants et hommes de culture dans « l’appel des appels » était révélatrice ; elle ne se réduisait pas à une logique corporatiste mais traduisait un sentiment généralisé d’avoir été floués. Discuter avec les enseignants chercheurs avant de décider d’un autre système pour leur évaluation était normal. Discuter après la contestation et la grève comporte le risque d’un enlisement dangereux. Le changement engagé dans un mouvement brownien donne le vertige. Il existe en France, dans la société civile, des hommes de terrain prêts à bouger, à bousculer leurs habitudes, à partager le travail pour que les choses progressent. Mais il faut cesser de les prendre pour des sujets, voire de simples chiffres. La démocratie exige des interlocuteurs qui réfléchissent : c’est la condition de leur légitimité.


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