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Dossier : Les mécomptes de la drogue

Une expérience métaphysique


Resumé Les réponses ne peuvent être simplement répressives ou sanitaires : comment prendre en compte l’expérience même de la drogue ?

Il n’est pas simple de définir la drogue. D’emblée, en effet, on rencontre trois écoles : l’une peut être qualifiée de « pharmacologique » (désignant les produits réunissant « un effet psychotrope sur le système nerveux central, une dépendance physique ou psychique, un danger sanitaire et social » 1 ; la seconde, « juridique », vise à la détermination d’une liste de produits dont la détention, le trafic et la consommation sont illicites. Ainsi parlera-t-on d’une « substance naturelle ou synthétique inscrite sur une liste annexée à une convention internationale et soumise à réglementation » 2. La dernière, plus psychologique ou plus anthropologique, s’oriente vers tous les comportements de dépendance ritualisés à l’égard d’un produit, voire d’une activité. Pour ne pas étendre la notion au-delà de ses limites raisonnables (le sport et le travail pourraient, sous cet angle, devenir des conduites addictives) on retiendra : 1) un irrépressible désir ou un besoin de consommer une substance ingérable qui ne nourrit pas et de se la procurer par tous les moyens ; 2) la tendance à augmenter les doses ; 3) la dépendance psychologique et généralement physique à l’égard des effets de la drogue ; 4) des effets nuisibles à l’individu et à la société 3.

Ces trois approches ne sont nullement superposables et témoignent d’une conception politique extrêmement différente. La seconde revient en fait à séparer des drogues illicites (cannabis, cocaïne, ecstasy, héroïne, etc.) de drogues licites (tabac, alcool) ; les deux autres tendent à envelopper tous ces produits dans la même perception d’ensemble. Pour avoir trop bien choisi cette voie, la Mildt 4 sous la direction de Nicole Maestracci a dû affronter les pressions de certains alcooliers.

Il ne va pas de soi, cependant, qu’une société puisse se passer réellement de cette distinction entre produits licites et produits illicites, alors même qu’ils induisent des difficultés sociales et sanitaires similaires. Il faudrait avoir pleinement élucidé le rôle que jouent socialement l’interdit et le désir qu’il engendre. Après tout, nous ne connaissons pas de société sans produits psychotropes, ni sans distinction entre produits permis et produits défendus, avec les transgressions qui l’accompagnent.

Mais le fond de la question n’est en réalité ni politique, ni sanitaire, ni même anthropologique ou sociologique : il est métaphysique. Il faut partir de l’expérience même de la drogue.

L’expérience de la drogue

L’expérience de la drogue présente deux versants, deux aspects violemment contrastés : celui du manque atroce, de l’obsession, de l’enfermement et celui de la jouissance extrême, du plaisir le plus grand que l’on puisse concevoir. Or ce second aspect est le plus fascinant, et c’est lui que nous devons éclairer pour savoir de quoi nous parlons. Car il ne s’agit pas d’abord de quelque plaisir des sens, mais du dévoilement, par des moyens artificiels, de la profondeur inouïe de l’existence : l’enjeu métaphysique par excellence. Il n’y a pas perte, mais augmentation de la lucidité. Le fondateur de l’étude des toxicomanies, Lewin, le savait très bien, qui écrivait en 1924 : « Rien dans la nature n’est peut-être plus extraordinaire, plus miraculeux que l’existence même de nos perceptions. […] Certaines substances […] confèrent à nos sensations, quand elles leur laissent leur forme accoutumée, une puissance de pénétration ou une durée qui dépassent les facultés normales du cerveau » 5. Les alcooliques se vantent d’accéder à une pénétration plus grande du psychisme d’autrui, et c’est sans doute vrai.

C’est pourquoi le discours qui parle d’« illusion de savoir », à laquelle il faudrait opposer le principe de réalité, se fourvoie et ne peut être d’aucune force. Reconnaissons-le : l’expérience de la drogue est une expérience positive et c’est à ce niveau qu’il convient de l’affronter. Beaucoup plus convaincants nous paraissent à cet égard les propos de Claude Olievenstein : « Nous avons à combattre non pas une maladie, mais le souvenir embelli d’une expérience de plaisir » 6. C’est pourquoi, comme l’écrit Norma Murard : « La guérison est une mort épouvantable. […]. Mon corps se meurt à ses incertitudes sur son plaisir et sur ses fonctions. Mon plaisir se meurt de ne plus avoir la drogue pour le faire renaître à coup sûr. Ma machine à interpréter le monde se meurt à ses interrogations de jouissance sur la médecine, la police et l’État » 7. Comme si le corps, le système nerveux central, amené à son dérèglement (le « dérèglement de tous les sens » !) ouvrait sur l’absolu. On resterait nostalgique à moins.

On objectera vainement que le drogué ne parvient pas à porter au langage ce qu’il a vu, qu’il y a un effondrement de la communication avec autrui. La lucidité de l’alcoolique meurt dans l’insignifiance pâteuse de ses propos. Mais que dire devant Antonin Artaud ou Henri Michaux ? Et surtout, ce n’est pas parce qu’ils sont des savoirs d’aphasique, des savoirs muets, qu’ils cesseraient pour autant d’être des savoirs. C’est même le décalage entre savoir muet et écriture qui se révèle fondateur. On relira Michaux : « Qu’est-ce donc qui lui apparaissait tout à l’heure d’une façon si particulièrement claire et allant de soi ? C’est la nature unique du penser, sa vie à part, sa naissance soudaine, son déclenchement, son indépendance qui le tient à cent coudées au-dessus du langage, à quoi il ne s’associe que peu, que momentanément, que provisoirement, que malaisément… » 8. On ne pourra pas non plus objecter à la drogue, pour tenter de se débarrasser d’avoir à l’examiner au plus près en son expérience constitutive, qu’elle est nuisible à la santé, même si c’est, pour l’essentiel, en quoi elle fait problème et difficulté. Toutes les avancées vers les extrêmes mettent la santé en danger. Il faut identifier autre chose que le simple risque (ou alors il faut prohiber l’escalade, la spéléologie, la plongée sous-marine, les ULM et une partie de la recherche scientifique).

La question essentielle est qu’en face d’une telle intensité, nous n’avons rien à mettre : « Le problème, pour ceux qui prennent des drogues dures, c’est que nous ne savons pas quel plaisir leur offrir à la place » 9.

Expérience mystique et expérience de la drogue

Une seule expérience, par son intensité et son lien paradoxal au langage, peut lui être comparée : l’expérience mystique. Il est vrai qu’elle s’en distingue radicalement parce qu’elle est fondamentalement active. Par l’écriture et par l’action, par leur insertion forte dans le contexte historique et social de leur époque, ni Jean de la Croix, ni Thérèse d’Ávila, ni Al Halladj n’évoquent la figure du drogué. En fait, nous ne connaissons même pas de descriptions de l’expérience mystique. Nous ne la connaissons que par la médiation d’œuvres littéraires de très haute tenue et ce serait une énorme naïveté de croire qu’on peut s’affranchir de cette médiation pour accéder à un phénomène brut et non construit qui serait « l’expérience mystique ». Toutefois (et nous pensons d’abord à Jean de la Croix), non moins incontestablement, il est question dans ces œuvres d’une percée vers la profondeur de l’existence, en son caractère de jouissance extrême. Notre hypothèse est qu’il y a là une similitude profonde entre l’expérience mystique et celle de la drogue – même et surtout si elles diffèrent l’une de l’autre, si l’on ose dire, à 180°. Nous attendons de l’originalité mystique la compréhension de ce qui se joue dans la crise provoquée par les psychotropes.

De fait, l’on retrouve tous les traits de l’une dans l’autre (sauf la nuisance sanitaire et sociale). Il y a bien d’abord un irrépressible désir, vécu comme un manque insoutenable. L’Âme du Cantique spirituel sort en criant dans la rue à cause de l’absence de l’Ami auquel elle s’est entièrement donnée : « Où t’es-tu caché, Ami,/ Toi qui me laissas dans les gémissements ?/ Pareil au cerf, Tu as fui,/ M’ayant navrée ; après Toi/Je sortis, criant, et Tu étais parti ! » 10. Il y a aussi une extrême fascination par la mort : « Que la vision de Ta beauté me tue ! » 11 « Achève, si tu le veux/Brise la toile de ce rencontre heureux. » 12 « Je meurs pour ce que je ne meurs » 13, ainsi qu’une tendance à augmenter les doses : tout un itinéraire conçu comme une ascension verticale (toujours au même point, mais de plus en plus loin, de plus en plus radicalement), jusqu’à la vive flamme où tout entière l’âme se consume. Il existe enfin une dépendance psychique et même physique, la quête nostalgique d’une expérience qui a eu lieu autrefois et que l’on ne parvient pas à rejoindre - pour laquelle on serait prêt à tout risquer, y compris le salut éternel. « Ici on souffre la faim comme les chiens qui rôdent autour de la cité de Dieu » 14. Ceux qui s’approchent de la perfection « souffrent sans mesure, parce qu’on leur montre, comme à travers d’une fente, un bien immense qui ne leur est octroyé : et ainsi la peine et le tourment sont indicibles » 15.

Mais si la similitude est grande, l’originalité par rapport à la drogue ne l’est pas moins. Elle peut être précisée pour chacun des traits :

- C’est à l’intérieur du manque que tout s’accomplit. Comme si les deux versants si fortement disjoints de l’être en manque et de l’extrême jouissance étaient ici superposés, identifiés l’un à l’autre. La structure même de l’œuvre en témoigne : c’est dans la Nuit obscure – le vide, le rien (nada, nada, nada) que se déploient la luxuriance du Cantique spirituel et jusqu’à la Vive Flamme.

- La fascination par la mort se trouve convertie en choix pour la vie. Là où il y a appel à la mort, répondent le refus de la mort et le retour à la vie terrestre : au « Voici que je m’envole », le « Reviens, colombe » 16.

- L’itinéraire qui conduit vers l’extrême le plus paroxystique est en même temps celui qui conduit vers le secret, le silence, la discrétion. « Que les trésors de l’âme, eux aussi, soient cachés et en paix, au point même que nous les ignorions, et que nous ne les apercevions pas nous-mêmes » 17. Et si la Vive Flamme mène jusqu’à l’union à Dieu, « c’est en celle-là que le Bien-Aimé demeure le plus secrètement » 18.

- Du coup, la dépendance devient tangentielle ou elliptique, centration sur un foyer qui n’est pas là mais perdu dans les profondeurs de l’âme, comme ce dont elle vit, mais à quoi elle n’a pas accès. « Je n’ai plus d’autre œuvre que celle d’aimer » 19. Lorsqu’il écrit ce vers, Jean de la Croix en est à la période de sa vie la plus active et la plus diversifiée.

Par l’identité du manque et de la plénitude, de la manifestation et du secret, toute la mystique sanjuaniste s’oriente vers la transfiguration du banal, vers l’exhaussement de la vie la plus ordinaire jusqu’à l’intensité inouïe de la vie la plus extraordinaire. La mystique enfouit et cache dans la vie la plus ordinaire le secret de sa profondeur. Cet enfouissement du secret (révélé seulement par l’écriture) est à l’exact opposé de son exhumation sans registre où l’inscrire opérée par l’usager de la drogue.

Un problème qui gagne à demeurer insoluble ?

Les moyens mis en œuvre dans l’expérience mystique (l’écriture, le recueillement, le silence, la contemplation, la suspension des « appétits ») sont de même nature que le contenu qu’ils atteignent. La drogue, au contraire, emprunte un raccourci « artificiel » : le geste de l’injection n’est pas déjà de l’ordre du dévoilement comme le geste (pourtant tout aussi « artificiel ») du silence est déjà de l’ordre de la contemplation. L’expérience de la drogue mène à un dévoilement qui, pour être authentique, ne paie pas le prix requis, mais un autre, autrement onéreux

Quelle conclusion en tirer ? Sans doute la recherche d’une meilleure base d’où s’adresser aux usagers de drogue, mais certainement pas la proposition de substituer la mystique à la drogue ! Les tentatives en ce sens (partout où une communauté se donne comme tâche de conduire chacun de ses membres vers l’abstinence en lui offrant une vie fortement impliquée dans le groupe) ont très vite dérivé vers des phénomènes sectaires. À l’autre extrémité, on peut certes remarquer que l’utilisation de la drogue dans une ritualisation de style religieux est classique. Si, avec le Dr Jean Oury, « on peut dire que, chez le toxicomane, on trouve une hypertrophie de la catégorie de l’Être » et si « le problème de la parole […], c’est l’articulation entre les catégories de l’Être et de l’Avoir » 20, alors le shamanisme peut être compris comme la ritualisation qui donne son Avoir à ce qui se découvre dans la consommation d’ayahuasca chez des Indiens d’Amazonie ou de peyote chez certains Navajos. Mais l’on n’invente pas une religion comme cela.

En revanche, il est possible, sur cette base, de comprendre l’ambiguïté des politiques en face d’un objet qu’elles ne peuvent pas saisir en son centre (bien trop profond pour qu’elles puissent l’appréhender), mais seulement à sa périphérie. D’où une oscillation constante entre deux pôles aussi inadéquats l’un que l’autre : un pôle répressif (le drogué est un délinquant) et un pôle médical (l’usager de drogue est un malade), associés dans la loi du 31 décembre 1970. On peut tenter de poser la question centrale : « Agir sur les mécanismes profonds qui poussent une société prospère et avancée à désespérer d’elle-même au point de chercher assistance dans l’usage de la drogue » 21. Cependant, la drogue sera toujours abordée d’une manière décalée par rapport à ce qu’elle est. C’est un événement ponctuel (la mort, par overdose d’héroïne, d’une jeune fille à Bandol en 1969), qui a permis la construction par les médias du personnage du « drogué ». En réalité, on peut penser que la motivation réelle était la peur soulevée par la contestation étudiante de 1968 22. C’est un événement épidémiologique (le sida) qui a, un temps, donné un vrai statut à la prise en considération d’un problème de santé publique – et l’ouverture de recherches du côté de la limitation des risques (distribution de seringues stériles, etc.). C’est à nouveau un événement ponctuel et d’une autre nature (le 11 septembre 2001) qui semble avoir relancé aujourd’hui la machine répressive.

Le problème de la drogue est sans doute insoluble, parce qu’il conjugue vérité métaphysique et interdit. Les problèmes insolubles ne doivent surtout pas être éradiqués, mais accueillis.



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1 / Selon le Larousse, cité par Les Drogues, approche sociologique, économique et politique, dir. Marie Jauffret-Roustide, La Documentation française, 2004.

2 / Encyclopedia universalis, article « Drogue ».

3 / Francis Caballero et Yann Bisiou, Droit de la drogue, Dalloz, 2e éd., 2000, p. 47.

4 / Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie.

5 / Louis Lewin, Phantastica, 1924.

6 / Encyclopedia universalis, article « Drogue ».

7 / In Alain Jaubert et Numa Murard, Drogues, passions muettes, Recherches, 1979.

8 / Cité in article « Drogue », Encyclopedia universalis.

9 / Zeeler, in Alain Jaubert et Numa Murard, Drogues, passions muettes, Recherches, 1979.

10 / Cantique spirituel, Ier couplet, Œuvres complètes, « Bibliothèque européenne », Desclée de Brouwer, 1967, p. 529.

11 / Ibid. XIe couplet, p. 569.

12 / Vive Flamme d’amour, Ier couplet, vers 5 et 6, p. 717.

13 / Poème, p. 919.

14 / Nuit Obscure, livre II, chapitre 20, p. 478.

15 / Cantique spirituel, IIe couplet, p. 543.

16 / Cantique spirituel, XIIIe couplet, p. 580.

17 / Lettre XXII, p. 859.

18 / Vive Flamme, IVe couplet, vers 3, p. 809.

19 / Cantique spirituel, XXe couplet, vers 5, p. 532.

20 / In Armando Verdiglione, Drogue et langage, Payot, 1977.

21 / Rapport 1993 de la DGLT, La Documentation française, p. 56.

22 / Markos Zafiropoulos et Patrice Pinell, « Drogues, déclassement et stratégies de disqualification », Actes de la Recherche en sciences sociales, n° 42, 1982, p. 61-75.


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