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Les implicites de la politique familiale

R. Allard et B. Ribes (dir.) (dir.), B. Bouquet, M. Chauvière et M. Sassier

Réunis à l’initiative de l’Unaf et du Cedias (Musée social), les participants se sont efforcés de rouvrir le débat sur l’avenir de la politique familiale. Un détour s’imposait, c’est la partie la plus féconde de la démarche : offrir au lecteur un parcours historique qui détaille les origines et les développements de la structuration idéologique et institutionnelle du champ politique. Mais au-delà de cette remise à plat qui fait revenir à la fin du xixe siècle, la proposition bute sur l’élaboration de nouvelles propositions. Le consensus qui existait jusqu’en 1970 s’appuyait sur une vision partagée de la politique, de l’économie et des évolutions démographiques. Dans une société où le politique perd de son hégémonie, la famille ne peut plus être une cellule de hase, une société pré-politique, qui prépare l’entrée de l’individu dans une pluraliste. Dès lors, l’accompagnement des évolutions familiales par des mesures sociales – crèche, aménagement du temps de travail, soutien aux parents dans l’exercice de leur autorité – n’est pas de nature à favoriser le renouveau que les auteurs semblent donner parfois l’impression d’attendre.

Pierre Martinot-Lagarde
5 juillet 2001
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