Ce rapport n’a pas pour objet de trancher la question, parfois entendue aujourd’hui : sommes-nous, oui ou non, entrés dans une nouvelle ère – celle d’une « économie du savoir » (ou de la connaissance) ? Il examine plutôt dans quelle mesure l’économie française produit des connaissances et parvient à les mobiliser. On s’aperçoit alors que, si des secteurs apparaissent particulièrement performants, si certaines entreprises sont dynamiques, si des pôles géographiques peuvent être identifiés comme d’excellents lieux de recherche, la mobilisation autour du savoir est loin de constituer l’ordinaire de la vie économique. En conséquence, les auteurs du rapport insistent sur ce que l’on pourrait appeler la banalisation du rapport aux connaissances dans la vie économique : mieux exploiter les connaissances et les compétences, intensifier les communications et coopérations, soutenir les efforts d’éducation et de formation.