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L’économie mondiale 2001

Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII)

La présente mouture de cette livraison annuelle ne démérite pas des précédentes. Dans une première partie est donnée une vue synthétique de l’évolution récente des principales régions économiques du monde. L’année économique mondiale y apparaît sous les meilleures auspices, non sans les nuances attendues concernant le Japon, l’avenir à long terme de certains pays asiatiques, et quelques autres pays émergents. Cet optimisme global s’explique d’autant mieux que les pronostics furent rédigés avant août 2000, la date de l’imprimeur faisant foi. Les effets du prix du pétrole ont depuis tempéré l’engouement général, notamment pour l’Europe. Comme à l’accoutumée, la seconde partie approfondit quelques thèmes d’actualité. Au menu de cette année : les accords internationaux pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. Nina Koutnetzoff se montre peut-être trop optimiste, si l’on en croit le clash entre Américains et Européens à la réunion de La Haye de novembre dernier. Du coup, le protocole de Kyoto (1997) n’a pu trouver le terrain commun où inscrire ses modalités pratiques. Inversement, Amina Lahrèche-Révil est peut-être un peu trop pessimiste concernant l’harmonisation de la fiscalité européenne, du moins en ce qui concerne l’épargne, si l’on en croit le léger déplacement de la position luxembourgeoise début décembre 2000. Il est vrai que la fiscalité des entreprises demeure la grosse opération encore dans les limbes. Enfin, Cadiou, Genet et Guérin montrent que le choc démographique n’aura peut-être pas lieu. Encore faut-il que les politiques s’ajustent aux hypothèses les plus favorables ; ce qui n’est pas gagné d’avance, comme le démontre le mauvais précédent français concernant la réduction du temps de travail.

Étienne Perrot
4 juillet 2001
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