Le monde arabe est mort. Vive le monde arabe !
Le printemps arabe traduit un changement des considérations morales et politiques de la jeunesse. Les révoltes de 2011 expriment le rejet du panarabisme, du monde arabe comme construction idéologique. Il s'agit désormais pour une génération entière de retrouver une identité culturelle et religieuse oubliée. Tunisiens, Égyptiens, qui ont précipité le départ de leurs présidents éternellement « réélus » depuis trente ans, peut-être suivis par les Libyens au prix de leur sang, et sans doute par les ...