Dictionnaire des termes économiques et commerciaux
Laurence AlbertOuvrage pratique, heureusement mis à jour, et agrémenté de belles photos. Son objectif est modeste mais bien ciblé : la correspondance d’affaires. L’élargissement des marchés et la nécessité de commercer avec des partenaires commerciaux étrangers accroît l’exigence de rigueur dans la formulation. S’il apparaît évident que l’effet de commerce n’a rien à voir avec l’effet de cliquet, de seuil, d’éviction ou encore avec l’effet d’encaisse réelle, il est plus difficile, lorsqu’on traite avec un étranger, de faire comprendre que la domiciliation n’est pas l’adresse commerciale, mais celle où l’effet doit être payé. Comment faire comprendre que le « ducroire » est un engagement par lequel un commissionnaire se porte garant envers le commettant de la solvabilité d’un tiers ? Restent les termes moins ambigus, quoique nouveaux. Le craker désigne tout pirate informatique, quel que soit son objectif. Une liste des grands économistes complète l’ouvrage. Les seuls Nobel d’économie sont les deux de souche française : Debreu et Allais. Le lecteur n’y découvrira aucune révélation ; mais il aura une présentation très accessible des économistes dont on parle. Depuis Adam Smith jusqu’à Laffer, en passant par Ricardo, Keynes, Malthus, Galbraith et Malinvaud.
5 juillet 2001