Si les « futurs du droit de l’environnement » appellent simplification c’est bien en raison de la complexité de ce « droit d’ingénieurs ». Les contributeurs de cet ouvrage analysent les outils, les procédures et les ressources du droit mobilisés pour mettre en œuvre ces objectifs. Ils abordent ainsi l’effet dynamisant du droit souple, les instruments économiques, le développement de l’auto-surveillance par les industriels, ou encore des principes méthodologiques (le principe de non-régression ou la notion de cohérence…). La question de la participation du public est également présente et illustrée par l’étude d’une conférence de citoyens sur la gestion des déchets nucléaires, de la démocratie environnementale numérique, d’une initiative citoyenne européenne… L’analyse des outils illustre l’intérêt de ces outils pour « moderniser » le droit de l’environnement, sans occulter leurs limites et éventuelles dérives dans leur mise en œuvre. Cette démarche critique permet de prendre de la distance avec les discours trop souvent réducteurs de certains représentants politiques ou du monde économique.