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Dossier : Face au mur. Entreprises et écologie

Europe La sidérurgie en transition

Le fonds pour une transition juste vise à soutenir les territoires les plus affectés socio-économiquement par l’objectif de neutralité climatique de l’Union européenne, du fait de leur dépendance aux combustibles fossiles ou à des procédés industriels polluants. Olrat/iStock
Le fonds pour une transition juste vise à soutenir les territoires les plus affectés socio-économiquement par l’objectif de neutralité climatique de l’Union européenne, du fait de leur dépendance aux combustibles fossiles ou à des procédés industriels polluants. Olrat/iStock

Le fonds européen pour une transition juste accompagne les régions industrielles vers la neutralité carbone. Cet outil inédit exige de repenser les logiques des firmes d’industrie lourde en dépit de leur lobbying. Exemple avec la sidérurgie française.


Atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, en accord avec les objectifs du Pacte vert pour l’Europe, impose des transformations profondes au sein des filières industrielles les plus émettrices et des économies qui en dépendent. Cette transition peut avoir de lourdes conséquences en termes sociaux et d’emploi dans les territoires.

La notion de « transition juste », forgée par des syndicats nord-américains dans les années 1990, met en lumière la nécessité d’anticiper les changements des entreprises et d’accompagner les travailleurs et communautés. Cette volonté de « ne laisser personne pour compte » est affirmée par la Commission européenne quand elle adosse, en 2019, un mécanisme pour une transition juste au nouveau Pacte vert.

Le premier pilier de ce mécanisme financier est le fonds pour une transition juste (FTJ). Renouvelant la politique de cohésion, il soutient par des subventions les territoires particulièrement dépendants du carbone pour une transition équitable. En partenariat avec la direction générale de la politique régionale et urbaine (DG Regio) de la Commission européenne, une équipe de six étudiants et étudiantes de l’École urbaine de Sciences Po Paris a réalisé une étude sur la gouvernance territoriale de ce fonds.

Le déploiement des potentialités du FTJ est grandement fonction des rapports créés entre les firmes structurant les territoires. 

Menée entre novembre 2020 et juin 2021, cette enquête s’est nourrie d’une quarantaine d’entretiens auprès des différentes parties prenantes – gestionnaires des fonds, autorités nationales, mais aussi associations, syndicats et entreprises –, sur la base de quatre études de cas. Les territoires de Norrbotten (Suède), de Matosinhos (Portugal), et les départements Nord et Bouches-du-Rhône en France, font alors l’objet de plans pour une transition just

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