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Recréer du lien grâce à l’habitat partagé

Lotissement solaire, écoquartier Vauban à Freibourg (Allemagne), Elly-Heuss-Knapp-Straße
©Claire7373 Andrewglaser CC BY-SA 2.0
Lotissement solaire, écoquartier Vauban à Freibourg (Allemagne), Elly-Heuss-Knapp-Straße ©Claire7373 Andrewglaser CC BY-SA 2.0
De nouvelles manières d’habiter s’inventent pour tenter de répondre à la crise du lien social : résidence intergénérationnelle, habitat participatif… Habitat et humanisme les expérimente. Que disent-elles de notre société ?

Qu’ont en commun l’habitat intergénérationnel, la colocation, l’habitat participatif, les éco-villages ? Tous ces modes d’habitat alternatif, porteurs d’un supplément d’âme, insistent sur la dimension collective de l’habiter au moins autant que sur la cellule logement. Les valeurs mises en avant sont la solidarité de voisinage, la mutualisation, la mixité sociale et générationnelle et, très souvent, les préoccupations environnementales. « Des trucs de bobos », selon leurs détracteurs ! Ils suscitent un indéniable intérêt chez les décideurs politiques, les acteurs de l’urbain et les médias : fleurant bon l’innovation sociale et l’économie collaborative, ils apportent quelques touches de singularité et de poésie dans un monde du logement très standardisé et réglementé, structuré par le technique et l’économique.

Le mouvement Habitat et humanisme les expérimente tous à des degrés divers. L’habitat intergénérationnel s’est rapidement généralisé : depuis la Maison Christophe Mérieux, ouverte à Lyon en 2007, une quarantaine de projets ont été mis en œuvre ou sont en cours de montage dans toute la France. L’habitat participatif est testé depuis 2014 à Montreuil et en ce moment, un éco-hameau se monte dans le Var. Quel est l’intérêt de ces démarches ? Que disent-elles de notre société ? En cohérence avec l’esprit de l’association, résolument tournée vers l’action, on évoquera ici deux exemples dont on tentera de tirer quelques leçons.

Au croisement des générations

L’habitat intergénérationnel consiste à accueillir en logement autonome des personnes d’âges divers et de situations différentes, notamment des jeunes, des seniors et des familles monoparentales, souvent à faibles ressources, dans un lieu doté d’espaces collectifs (salle commune, jardin, buanderie). Avec l’aide d’animateurs (bénévoles, parfois salariés), l’objectif est de créer une dynamique de convivialité, de solidarité de voisinage et d’échange d’expériences, dans laquelle les résidents contribuent et bénéficient de la dimension intergénérationnelle.

Certes, n’importe quel immeuble peut se targuer d’accueillir une grande variété de générations. Mais cette simple juxtaposition ne produit pas spontanément la solidarité, l’entraide, la richesse des liens sociaux et, par là même, le sentiment de communauté : ce n’est qu’à travers une démarche volontariste et organisée que le lieu gagne son épithète d’« intergénérationnel ». Il s’agit ainsi de créer un cadre physique et humain propice aux interrelations entre les ménages : des espaces collectifs vivants et accueillants, des règles de vie collective, incitatives sans être contraignantes et, surtout, la présence d’un tiers qui pourra donner l’impulsion, faciliter les initiatives, garantir le respect des règles et l’harmonie de la vie quotidienne.

« On vit avec des gens qui ont une autre manière de voir les choses »

« Je suis arrière-grand-mère, et pourtant j’habite dans une colocation intergénérationnelle depuis trois ans, raconte Denise, 79 ans. Les enfants me disent que la maison semble vide quand je ne suis pas là. Et c’est un vrai bonheur si j’entends : ‘Grâce à toi, j’ai un autre regard sur les vieux et les étrangers’ et ‘Je suis moins égoïste’ ».

Denise habite rue de Chabrol (Paris), dans une résidence née de la rencontre entre l’association et le fonds de dotation Deux mains plus humain. La septuagénaire vit ici avec Manuella (26 ans, jeune salariée), Patrick (24 ans, étudiant), Christel (34 ans, aide à domicile) et ses deux enfants, dans un appartement de 190 m². Chacun dispose de sa chambre et d’une salle d’eau privative. Tous partagent de grands espaces communs : une cuisine où l’on fait aussi bien le repas du soir que les devoirs, un grand séjour. « C’est un enrichissement incroyable, on vit avec des gens qui ont une autre manière de voir les choses, témoigne Manuella. On ne s’est pas choisis, alors on repart de zéro et on crée notre mode de vie au fur et à mesure, en tenant compte des autres. » À l’étage du dessus se trouve un appartement similaire, avec les mêmes codes, les mêmes enjeux de vivre ensemble. Au fond de la cour, un immeuble neuf de dix petits logements indépendants, proposant en rez-de-chaussée des lieux de vie communs (buanderie, salle avec cuisine équipée). La vie collective s’organise au sein d’un « conseil de résidence » qui réunit une fois par trimestre les parties prenantes, dans une démarche résolument participative, afin de diffuser l’actualité de la résidence, de traiter des problèmes de vie quotidienne (ambiance, propreté, règles d’usage, etc.) et d’émettre des propositions d’animation.

Après plusieurs années, les résultats sont jugés convaincants. On n’a aucune peine à trouver des candidats, quel que soit le milieu de provenance (on a vu des candidats seniors qui souhaitaient vendre leur bien pour venir habiter la résidence). Même si la demande n’est pas massive, elle existe. L’expérience est plébiscitée par les occupants, quel que soit leur âge. Les seniors mettent en avant la sécurité psychologique ou la convivialité, mais surtout la redécouverte d’un sentiment d’utilité sociale qui s’était émoussé (garder les enfants, proposer une sortie, aider aux devoirs). Les mères isolées apprécient de pouvoir s’appuyer sur des tiers adultes pour les aspects logistiques, mais également éducatifs. Les étudiants et jeunes adultes, souvent provinciaux ou étrangers, apprécient ce modèle quasi familial à la fois réel et réversible (chacun est libre de partir s’il le souhaite).

La colocation est évidemment plus exigeante pour les résidents, même si les espaces privatifs sont spacieux. Les interactions sont plus rapides et plus systématiques, les liens plus forts, parfois fusionnels, et perdurent fréquemment bien au-delà de la cohabitation. Pour les ménages fragiles, en particulier ceux issus de l’immigration, c’est un formidable accélérateur d’insertion (sociabilité, langue, éducation, emploi). La présence d’un tiers animateur, garant des lieux, est néanmoins indispensable : on ne peut pas vouloir intensifier les relations et se passer d’un fort dispositif de médiation…

Aujourd’hui, Habitat et humanisme anime sept colocations intergénérationnelles en Île-de-France, cinq sont en cours de montage, une maison intergénérationnelle de 48 logements a ouvert en 2016 à Jouy-en-Josas, deux autres ouvriront à Paris (dans le XVe) et à Arcueil (94) en 2020.

Un logement coopératif et solidaire

Dans un esprit assez proche, l’habitat participatif (parfois appelé habitat groupé, coopératif ou solidaire) connaît un renouveau spectaculaire depuis le début des années 2000, après une première vague d’habitat groupé autogéré dans les années post-68. Le principe est celui d’un groupe de citadins s’associant autour d’une volonté commune : concevoir et gérer collectivement un immeuble au sein duquel ils partageront des espaces tels qu’une salle commune, une buanderie, un jardin, parfois un « studio d’amis », dans une logique de solidarité de proximité.

Les statuts d’occupation sont variés, de l’accession à la propriété, le plus souvent, au locatif social (moyennant des difficultés juridiques parfois inextricables), en passant par un statut original rendu possible par la loi Alur (2014) : la coopérative d’habitants, où le coopérateur acquiert des parts sociales de l’immeuble dans ce qu’on pourrait appeler une propriété collective.

Pour expliquer cet engouement (on évoque 400 projets en montage dans toute la France), on met souvent en avant la crise du logement pour des classes moyennes qui tendent à être reléguées loin du cœur des villes. Mais cette explication ne suffit pas : le coût de sortie de ces projets n’est en général que légèrement inférieur au prix du marché et demande souvent un engagement personnel important dans la durée (il n’est pas rare que cinq années s’écoulent entre la création d’un groupe et la prise de possession des lieux).

Il s’agit plutôt de se réapproprier un mode de production du logement qui a été confisqué par les professionnels, standardisé, dont le rapport qualité/prix est jugé inacceptable et les performances environnementales insuffisantes. Le but est d’agir collectivement, dans une logique d’empowerment, de sortir de l’indifférence polie qui caractérise les relations de voisinage en ville, pour créer par cooptation une communauté locale qui pourra s’inscrire dans la durée. Sur proposition d’un promoteur spécialisé dans l’habitat participatif, Habitat et humanisme a complexifié encore un peu le modèle en y introduisant des logements d’insertion.

« La mixité est quelque chose dont notre société a besoin »

Porté par le promoteur Cpa-Cps (Construire pour les autres comme pour soi-même), le projet « Comme un baobab » réunit depuis 2015 dans le centre-ville de Montreuil 13 habitations, du studio au T5, une salle commune et deux locaux d’activités. Dans cet immeuble joyeux, coloré et accueillant cohabitent des jeunes couples avec enfants, une assistante sociale en retraite, des écolos, des locataires, des propriétaires, des habitants qui y feront leur vie, d’autres qui n’y passeront que quelques années, le temps de se retrouver… « On n’était pas amis avant, et on a développé, si ce n’est des relations amicales, des relations de camaraderie, témoigne Vincent. On est plus que des voisins, il y a un côté humain. Tout n’est pas paradisiaque entre nous, mais c’est chaleureux, il y a une base. »

Chose remarquable, ce sont les fondateurs du groupe qui ont souhaité introduire du logement social dans le projet pour « éviter l’entre-soi des opérations des années 1970 ». Ils seront imités par les membres du Jardin divers, un habitat participatif1 ouvert en 2017 à quelques quartiers de là, qui ont souhaité inclure dans leur petite oasis urbaine trois logements sociaux (pour 26 logements au total). Myriam, propriétaire au Jardin divers : « La mixité est quelque chose dont notre société a besoin, ce n’est même plus une option, c’est une obligation. Dans l’habitat participatif, on peut partager un jardin mais aussi des choses réelles. C’est vraiment là qu’il y a un véritable engagement. » « L’esprit d’entraide est fort. On s’inquiète pour son voisin, pour son bien-être et ce n’est pas courant », témoigne Claude, locataire en logement temporaire, accompagnée par Habitat et humanisme.

La mixité sociale et culturelle ne va certes pas de soi. Les locataires se sentent parfois décalés au sein d’un univers où participer à de longues réunions fait partie du jeu. Les propriétaires sont parfois agacés quand tel ou tel n’a pas intégré le principe des tâches ménagères tournantes ou manque de souplesse avec les enfants qui jouent dans la cour plantée. Mais finalement, chacun semble trouver son compte, comme le dit Justine : « C’est hyper intéressant, c’est une vraie aventure humaine. Je ne m’attendais pas à un truc idyllique, et je suis vraiment là où j’ai envie d’être. Parce que tout le monde est différent, personne n’a les mêmes attentes. »

Le succès de l’habitat participatif est encore très relatif, si l’on se réfère au Québec, à la Norvège ou à la Suisse où il représente désormais une forme courante de production de logements. En France, sa réémergence récente est liée à un moment politique où le mouvement écologiste était au pouvoir, un portage politique national et local fort étant indispensable à la réussite de ce type de démarches. Peut-être demeure-t-il marginal. Il n’en répond pas moins à de nombreuses préoccupations du moment, urbaines, sociales, écologiques et citoyennes. Habitat et humanisme est aujourd’hui engagé sur plusieurs nouvelles opérations d’habitat participatif et, en sus de l’acquisition de logements sociaux, l’association y accompagne des ménages modestes en accession sociale à la propriété.

Nous sommes persuadés que, aussi modestes soient-ils, ces nouveaux modes d’habitat ne sont ni un gadget, ni un épiphénomène. La question du mal-logement est le plus souvent présentée sous le seul angle quantitatif. Et il y a de quoi, dès lors que la crise atteint un niveau de gravité inconnu depuis les années 1950, en particulier en Île-de-France (700 000 demandeurs de logements inscrits en 2017 pour 80 000 attributions annuelles). Dans ce domaine, des réponses inédites sont attendues, qu’il s’agisse du produit-logement (conception, mode de production, coût, financement) ou de son usage (colocation, logement temporaire). Toute idée qui déploie de nouveaux m2 de logements est bonne à prendre.

Mais au-delà de la question de l’accès, il convient de s’intéresser aux liens sociaux qui permettent d’habiter son logement et de s’y épanouir. La Fondation de France a créé en 2010 « Les solitudes en France », un baromètre annuel qui tente d’objectiver un diagnostic. 5 millions de Français sont en situation d’isolement relationnel2, une petite minorité par choix déclaré. Tout le monde est concerné mais, sans surprise, sont surreprésentés les personnes âgées, les ménages aux faibles ressources et les habitants des villes de plus de 100 000 habitants. Comment permettre à chacun d’être logé, d’habiter un lieu garantissant sa protection et son intimité, mais aussi un lieu à partir duquel développer ses relations aux autres et au monde, en s’inscrivant dans une temporalité3 ?

Les nouveaux modes d’habiter tentent de répondre à la crise du lien social au moins autant qu’à la crise du logement.

Les nouveaux modes d’habiter qui s’inventent tentent de répondre à la crise du lien social au moins autant qu’à la crise du logement : l’enjeu est de vaincre l’isolement, mais aussi d’amener davantage d’intensité, de sens et de solidarité dans la vie quotidienne. Et cela concerne tous les milieux sociaux. Ainsi, depuis l’ouverture en 2012 de la Maison des Babayagas à Montreuil (une résidence pour personnes âgées autogérée, solidaire, écologique et citoyenne), nous avons été sollicités à plusieurs reprises par des groupes de seniors – parfaitement insérés et souvent propriétaires de leur logement – désireux de créer un lieu de vie semi-communautaire et engagé dans la cité, sur le mode des béguinages flamands.

Les jeunes adultes sont eux aussi en demande et les promoteurs ne s’y sont pas trompés en proposant des produits-logements à succès appelés « co-living », version 2.0 et XXL de la bonne vieille colocation, associés à de vastes espaces collectifs et divers services. Leur prix est en conséquence. « Bien plus que de la simple colocation, le co-living est une nouvelle manière de vivre ensemble basée sur un sens de bien-être, communauté et flexibilité. » La société Lime « te propose de la location longue durée d’appartements design, fonctionnels & entièrement meublés en co-living. Tu auras ta chambre privée avec salle de bains pour te sentir bien chez toi et des espaces de vie commune pour partager des moments inoubliables ».

Ces différents modèles d’habitat partagé restent modestes cependant et leur ambition n’est pas de transformer en profondeur la société. On est là loin du socialisme utopique de Charles Fourier ou des kibboutz historiques. Mais c’est peut-être ça, la tendance du moment : des utopies de poche, à la carte, mettant l’accent sur les communs, sans renier grand-chose de l’individualisme contemporain.



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1 Pour découvrir le Jardin divers : http://lejardindivers.wixsite.com/lejardindivers.

2 « Sont considérées comme isolées objectivement les personnes ne rencontrant jamais physiquement les membres de tous leurs réseaux de sociabilité (famille, amis, voisins, collègues de travail ou activité associative) ou ayant uniquement des contacts très épisodiques avec ces différents réseaux : quelques fois dans l’année ou moins souvent. » Cf. Fondation de France, « Les solitudes en France : rapport 2016 », étude réalisée avec la collaboration du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie).

3 Cf. les travaux de Barbara Allen et Michel Bonetti, chercheurs au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).


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