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Les renouvelables, entre privatisation et projet citoyen

credit : meantux on VisualHunt / CC BY-NC
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En Wallonie, un projet d’éoliennes soutenu par des habitants a été repris en main par le secteur privé. Mais les citoyens étaient-ils réellement au cœur du dispositif ? Retour sur la genèse de ce projet.

Dans le cadre d’un programme de libéralisation promu par l’Union européenne, la privatisation du secteur de l’énergie est effective en Belgique depuis 2005. Cette année-là Electrabel, jusque-là une société d’énergie d’État, était vendue à la multinationale française Suez. Ce transfert privatisait de facto l’essentiel de la production énergétique belge, dont son parc nucléaire. Un an plus tard, une réponse à cette décision était donnée par des habitants de la municipalité de Couvin, en Wallonie. Dans une tentative de reprendre le contrôle des ressources énergétiques locales, ils choisissaient de se tourner vers l’exploitation du vent et sa conversion en énergie durable. Aux alentours de 2007, le marché éolien commence à se développer en Belgique francophone, promouvant un « modèle énergétique durable » et « localisé », avec le soutien de nombreuses associations citoyennes. Il s’inscrit dans le cadre d’une programmation énergétique qui vise à amplifier les énergies renouvelables. La Région wallonne se fixait comme objectif de produire 3800 gigawatt-heure via la filière éolienne terrestre, soit la consommation de 1,3 million de ménages, entre 25 et 30 % de la population (objectifs actualisés en juillet 2013 dans le nouveau cadre de référence éolien du gouvernement wallon). Environ 400 à 500 nouveaux mâts doivent donc être installés pour atteindre en 2020 les objectifs évoqués. En 2011, l’éolienne de Couvin se voit courtisée par des entreprises privées, telles GDF-Suez ou Lampiris. Face à de graves difficultés à l’intérieur de l’association, notamment en raison des incertitudes en termes de développement, les coopérateurs décident finalement de la vendre. Le 10 janvier 2012, l’éolienne de Couvin est rachetée par Lampiris.

Une alternative énergétique citoyenne

Revenons aux prémisses du projet. Couvin est une municipalité de langue française située dans la province belge de Namur, dans la botte du Hainaut, une péninsule enclavée près de la frontière française. Située à 100 km au sud-est de Bruxelles, elle englobe deux villes, Couvin et Mariembourg, ainsi que douze villages.

Au cœur de ce monde couvinois, une coopérative citoyenne de production éolienne voit le jour. Ce projet est promu par une association sans but lucratif (ASBL) locale, composée de citoyens, « Énergie verte Couvin » (Eve). Cette structure participative est à l’origine de la proposition d’un parc de quatre éoliennes de 2 mégawatts, dont la première, la plus haute en Belgique à l’époque, a été construite en 2006.

Mais le projet s’ancre dans l’histoire longue de la commune, au-delà d’une réponse à la privatisation. Au début des années 1970, en effet, on produit à Couvin principalement des poêles ou des fourneaux en fonte, non modulaires, alimentés surtout au mazout. Ces modèles sont le résultat de tout un travail communautaire basé sur un savoir-faire perfectionné au fil des générations. Cette « spécialité » locale subit le premier choc pétrolier : les poêles au mazout se vendent de moins en moins. L’emploi du secteur diminue et la sous-région entre en déclin économique.

Au début des années 2000, une association sans but lucratif, Centre d’innovations sociales, économiques et technologiques (Ciset), émet l’idée de construire une méga-éolienne sur les hauteurs de Couvin (Greenelec 1). L’association Eve est créée en 2002, pour développer l’autonomie énergétique de toute la zone. Plus d’une centaine de personnes expriment un avis favorable à l’implantation de l’éolienne couvinoise. Des contacts sont noués avec des riverains et de multiples partenaires potentiels pour un montage financier et institutionnel.

L’objectif : introduire dans la culture locale une innovation technologique en matière d’énergie, secteur d’excellence de la région, pour déployer une innovation sociale. Cela implique la participation active des populations riveraines à toutes les phases du projet. Mais dès les premières réunions, on constate de nombreuses inquiétudes. Pour contrer ces appréhensions, un programme de sensibilisation à grande échelle est mis en œuvre : des visites sont organisées au parc éolien de Sainte-Ode ou à Aix-la-Chapelle avec des habitants. L’ensemble des participants est associé aux prises de décisions ; plusieurs partenariats sont développés avec les médias locaux, les écoles, les associations et les entreprises.

La réalisation est confiée à Greenelec Europe SA. Le mât en béton postcontraint, première réalisation en Belgique, est terminé en juillet 2006 et l’éolienne entre en service le 3 novembre avec son raccordement au réseau électrique belge. Munie de trois pales de 41 mètres spécialement profilées, elle produit en moyenne 450 kW, alimentant environ la moitié des ménages de l’entité. Le coût total est de 2,8 millions d’euros, dont 370 000 euros sont financés par le Fonds européen de développement régional et la Région wallonne. Le solde provient d’emprunts bancaires et de participations de citoyens couvinois par l’intermédiaire de parts coopératives. Pour favoriser l’ancrage wallon, un tandem de banques éthiques est créé.

Derrière le montage citoyen, il s’agit bien de développer un autre rapport à l’énergie.

Derrière le montage citoyen, il s’agit bien de développer un autre rapport à l’énergie : « Nous avons en effet une priorité : des éoliennes communautaires, ce qui signifie que les communautés locales doivent être les actionnaires majoritaires pour appliquer ‘penser globalement et agir localement’. » Ce projet s’inscrit ainsi dans la perspective d’une révolution énergétique locale. Si, d’un point de vue juridique, le porteur est une société anonyme, Greenelec, c’est une logique coopérative à base citoyenne qui pilote le projet. Les initiateurs ont prévu un investissement accessible à tous ceux qui le souhaitaient, chacun à sa manière, dans cette société dont les membres sont des personnes nées à Couvin ou des membres de leur famille au premier degré. Plusieurs femmes sont actionnaires et administratrices et, bien qu’il n’y ait aucun actionnaire majoritaire, l’actionnaire principale est une femme. Le projet est fortement soutenu par plusieurs mouvements écologistes. « Être à la fois un producteur et un consommateur est le meilleur moyen de réguler le marché », explique Bernard Delville, un citoyen qui soutient le projet. « Le problème est le même que pour la nourriture : c’est le problème des intermédiaires. Les mouvements de la production des énergies renouvelables offre de nombreuses possibilités. C’est un argument que nous défendons depuis longtemps. » Jusqu’ici, on a l’histoire à la carte d’une communauté qui s’approprie les ressources naturelles locales et prend en charge la responsabilité de son autonomie énergétique.

Il ne s’agit pas, toutefois, d’une société coopérative au sens strict : le statut de société anonyme est identique à celui de la majorité des sociétés commerciales. Certes, à l’origine, le projet n’entend pas avoir pour finalité un rendement concentré sur le profit. On retrouve ici le fil rouge de la moralité d’une alternative à l’économie capitaliste, l’économie solidaire, humaine ou sociale. Trois principes énoncés par la section du parti écologiste sont emblématiques :

-       que « les dividendes soient honnêtes mais limités afin de ne pas favoriser la spéculation sur l’actif de la société » ;

-       que « les bénéfices soient principalement traduits en avantage sur le prix de l’électricité » ;

-       que « des quotas partagent les parts entres les citoyens, les acteurs locaux privés et la commune, nous pensons effectivement que celle-ci doit être partie preneuse du projet » (sic).

Lancée en grande pompe, l’éolienne de Couvin devient rapidement le symbole d’une énergie produite par et pour les gens. Dans l’effervescence de ce lancement, fin 2006, une enquête populaire, menée avec le concours d’enseignants et de groupements de jeunes, rapporte que plus de 90 % des Couvinois sont favorables au déploiement d’autres moulins à vent modernes, avec un financement populaire coopératif. Le même sondage se prononce en faveur d’« un projet-pilote d’utilisation de l’énergie éolienne pour le chauffage de la piscine communale (quelque 160 000 litres de mazout annuellement) et de son voisinage par une chaleur verte combinant l’électricité des éoliennes et la technologie des pompes à chaleur puisant notamment des calories dans l’‘Eau Noire’ toute proche. »

L’éolien devient le nouveau pétrole local.

L’éolien devient le nouveau pétrole local. Comme le dit un citoyen impliqué dans le projet Couvin : « Aujourd’hui, deux moulins à vent par village serait suffisants pour produire toute l’électricité résidentielle pour la Wallonie, soit 15 % de la consommation globale ». L’engouement ne s’arrête pas là : la région entrevoit une relance économique à partir de ce nouveau phénomène. On évoque d’ailleurs assez vite le projet de construire les éoliennes sur place. L’idée est similaire sur le plan de la récolte des capitaux. On crée de multiples activités autour du vent : ainsi un « wind day », un événement grand public autour du thème du vent.

Pourtant, l’enthousiasme va progressivement s’enliser. À la suite du refus du ministre de l’aménagement du territoire (un écologiste !) d’autoriser trois autres turbines en 2011, la société décide en assemblée générale (fin 2011) de céder la première éolienne à la société liégeoise Lampiris. Le symbole de la résistance locale contre les politiques de privatisation énergétique est vendu ! Cependant, avant de retourner aux mains des sociétés privées, l’idée d’« alternative énergétique » et de « développement durable » a eu le temps de déployer une dynamique. Trois autres projets éoliens à grande échelle sont discutés dans la municipalité sur la base de propositions d’EDF ou de GDF-Suez.

Libéralisation de l’énergie : les coopératives résignées

Courtisée par des entreprises privées, l’éolienne de Greenelec était fragilisée au sein de l’association. Le moulin de Couvin est finalement racheté par Lampiris, mais la rhétorique des actionnaires inscrit ce transfert dans la continuité : « Tel que souhaité par les membres couvinois de Greenelec et de Eve unanimes, Lampiris reprend la société et donc l’éolienne, explique Jacques Mambour. C’est une solide société wallonne (située à Liège), fournisseur d’électricité 100 % énergie verte, qui s’est créée à la même époque que Greenelec et avec laquelle nous avons noué des contacts dès le départ. »

Pourtant, c’est bien à un changement de logique industrielle qu’on assiste. La dimension citoyenne au cœur du projet original disparaît lentement. Le 6 avril 2012, le terrain de l’éolienne est racheté par l’ASBL Eve. La société Lampiris, désormais propriétaire, verse une concession annuelle à l’association. À l’heure qu’il est, le projet d’extension en parc éolien est toujours en attente. D’autres projets commencent à sentir le vent tourner.

Mais alors que les entreprises énergétiques ont rencontré des résistances croissantes pour l’implantation de parcs éoliens, Couvin va manifestement leur servir d’exemple. La dynamique citoyenne a non seulement permis de fédérer les acteurs locaux en faveur de ce type d’énergies renouvelables, mais elle a aussi facilité la réalisation des projets en amoindrissant les logiques de rejets de type « Not in my backyard » (pas de ça chez moi). Si Lampiris a acquis l’éolienne de Couvin, elle crée un an plus tard une structure coopérative afin de permettre à 1000 coopérateurs de co-investir dans la production verte : « Lampiris Coop : c’est vert et c’est à vous ! »

La coopérative doit permettre à des particuliers d’investir et donc de participer concrètement au développement de l’énergie verte. Lampiris ouvre le capital d’une filiale, Lampiris Coop, en proposant des parts au public. Lampiris Coop acquerra alors une participation dans le capital de la société propriétaire de l’éolienne. En devenant coopérateurs, les « citoyens-consommateurs » bénéficieraient du rendement de l’exploitation de l’éolienne. Ils profiteraient en outre d’un tarif préférentiel pour le prix de l’électricité verte. Bien entendu, grâce à un système public de certificats verts alloués au producteur d’énergie verte, ce type de projet est très rentable au-delà du rendement énergétique propre.

On assiste ainsi à un changement des rôles et des politiques d’acteurs impliqués dans le marché énergétique. Les consommateurs demandent un contrôle des ressources locales et des prix raisonnables, le secteur associatif et les think thanks à Bruxelles promeuvent « le développement durable », localement, les associations de citoyens prennent le problème en mains et les investisseurs privés assistent, achètent et, éventuellement, s’adaptent aux nouvelles demandes locales. Les politiques des acteurs privés doivent ainsi s’accommoder aux besoins locaux de démocratie participative.

Dans ce mouvement apparent, n’a-t-on pas affaire, malgré tout, à un changement de discours sans changement de fond ? Pourquoi en revenir à une apparence de projet citoyen ? Un groupe de citoyens riverains de la plaine de Boneffe argumente : « Certains projets industriels se cachent derrière des facettes de projets citoyens plus ou moins ficelés dans le but de masquer le projet purement commercial. » Selon un conseiller communal de Couvin : « Confier le pouvoir de décision aux populations locales, c’est une vue de l’esprit. La commune ne touche pas un euro. À part trois Couvinois qui sont dans la S.A (…), aucun citoyen n’a participé au financement. Cette éolienne a été construite sans étude d’incidence, c’est une catastrophe paysagère. Enfin, aucun compte n’a été publié, c’est illégal. J’affirme que c’est une escroquerie par rapport à ce qui était promis. » C’est donc bien un tout autre discours qui se fait entendre par ces détracteurs.

Le marché énergétique : jeu d’échecs ou d’échec ?

De cette analyse émerge la nécessité d’une re-conceptualisation des coopératives comme acteurs locaux capables, ou pas, de répondre aux besoins de démocratisation participative. La dynamique secteur privé-initiative locale est un point crucial pour comprendre les limites de telles initiatives. Comment réussissent-elles à compléter, à prévaloir ou à se soumettre aux acteurs « dominants » tels que les grandes entreprises, l’État ou les organisations transnationales ?

Une deuxième question est celle des acteurs privés et de leurs capacités à s’adapter aux besoins locaux. La littérature en anthropologie économique s’interroge sur les nouvelles dynamiques des acteurs privés et leurs tentatives d’offrir une touche « éthique » aux processus d’échange marchand. Commerce équitable, responsabilité sociale des entreprises ou investissement socialement responsable sont seulement quelques pratiques où le « social » et « l’environnement » au sens large deviennent les moyens d’insuffler une dimension éthique dans les échanges marchands. Dans l’exemple de Couvin, cet exercice d’investissement socialement responsable appellerait une analyse détaillée des impacts sur les acteurs impliqués.

Une troisième thématique est celle qui voit projeter la nature au milieu d’un discours marchand. Elle devient le sujet du processus de « commodification ». Mais de quelle nature parle-t-on et comment est-elle incorporée dans la rhétorique des différents acteurs ?



Triodos-Ethias.

Jacques Mambour, promoteur du projet, cité par Bertaud Happe, « Greenelec : l’éolien au service du citoyen. Rencontre avec Jacques Mambour : promoteur de l’éolienne des Couvinois », sans lieu ni date de publication (SLND), www.innovons.be.

Pierre Descamps, « Résumé de la conférence-débat sur les éoliennes et position d’Écolo Frasnes », SLND, www.frasnes-lez-anvaing.ecolo.be.

Jacques Mambour, « Une éolienne multimégawatt chez les rois du poêle à Couvin », dans Renouvelle, n° 20, 2e trimestre 2007, pp. 12-13.

« Wind day 2011 », événement organisé par Greenelec.

Cité par Patrick Lemaire, « L’éolienne de Couvin dans les mains de Lampiris », www.lavenir.net, 10/01/2012.

N. B., « Le vent tourne », www.lavenir.net, 29/12/2012.

« La guerre des vents ou la course aux euros », www.plainedevie.net, sans date.

Katherine Browne, B. Lynne Milgram (dir.), Economics and morality. Anthropological approaches, Altamira Press, 2009.

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