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Dossier : Quels objectifs pour le développement ?

Développement : que peut-on attendre de 2015 ?

© UN Photo Albert González Farran
© UN Photo Albert González Farran
Pour la première fois, l’agenda du développement pourrait intégrer enjeux économiques, sociaux et environnementaux et être véritablement universel : applicable à tous les pays, développés et en développement. Un accord à la hauteur des enjeux suppose une mobilisation politique sans précédent.

L’année 2015 est une échéance capitale pour notre avenir. Deux rendez-vous pouvant engager l’ensemble des pays du monde sur une trajectoire de croissance enfin soutenable sont prévus : le sommet des Nations unies de septembre à New York, où devraient être adoptés des « Objectifs de développement durable » universels, pour succéder aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et la conférence des parties de décembre à Paris qui pourrait déboucher sur un accord climat.

La préparation de ces deux rendez-vous a déjà débuté. Si l’attention médiatique se focalise sur les négociations climatiques, il ne faut pas sous-estimer l’importance de la définition des Objectifs de développement durable (ODD). Ces ODD ont vocation à guider une transition collective vers un modèle économique plus inclusif, plus stable et plus respectueux de l’environnement.

Cette discussion internationale est rassurante car elle reflète une progressive prise de conscience collective des limites de nos modèles de développement actuels. L’accélération du changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, la perte de biodiversité, le creusement des inégalités, l’instabilité de notre système économique et financier international traduisent la crise systémique d’un mode de croissance insoutenable pour l’homme et la planète. Si on ajoute à cette combinaison une forte croissance démographique, l’on obtient un cocktail explosif. Jamais peut-être l’humanité n’a été confrontée à d’aussi importants défis. L’enjeu consiste tout simplement à assurer sa survie.

Des objectifs de développement durable universels seraient une réponse indispensable. Les discussions des Nations unies portent ainsi sur des modes de production et de consommation durables, les énergies renouvelables et de nouveaux modèles de croissance inclusive. Un tel programme laisserait espérer l’éradication de l’extrême pauvreté et la réduction des inégalités d’ici 2030 tout en préservant nos écosystèmes, pour, in fine, pouvoir donner à 9 milliards d’êtres humains la perspective d’une vie digne, si ce n’est les mêmes opportunités.

Cette perspective implique une véritable révolution pour la communauté du développement. Les agendas du développement humain, du développement durable et de la croissance pourraient fusionner, et l’agenda du développement être applicable à tous les pays, développés et en développement.

Vers une vision commune pour 2030

Les discussions internationales sur l’agenda pour 2030 progressent vers une vision partagée. Les États membres des Nations unies ont d’ores et déjà adopté, le 25 septembre 2013, les grands principes et la feuille de route qui devraient guider la définition des objectifs à adopter en 2015. Ils ont confirmé leur souhait d’aboutir à un agenda « unifié et universel1 », visant l’élimination de la pauvreté et un développement durable, dans ses trois dimensions : économique, sociale, environnementale. Cet horizon implique de fusionner le processus de révision des OMD et celui de définition des ODD, lancé par la Conférence de Rio+20. Les États ont ainsi confirmé les conclusions du rapport soumis par le secrétaire général des Nations unies2 et des contributions qui l’ont nourri, notamment celles du panel de haut niveau qui nous a mobilisés cette année3.

Le bilan mitigé des OMD semble également faire consensus. Leurs atouts (simplicité, communicabilité et mesurabilité), comme leurs insuffisances (attention insuffisante aux populations les plus vulnérables, à la qualité des services et aux enjeux environnementaux) sont clairement identifiés. Il paraît donc essentiel de poursuivre les efforts inachevés tout en allant plus loin. La recommandation du panel de haut niveau appelant à ne laisser personne de côté est devenue un leitmotiv. Pour la première fois, il semble possible d’éliminer l’extrême pauvreté en une génération. Mais cet objectif mobilisateur suppose un changement de paradigme.

Un agenda unifié pour un développement humain durable

La fusion de l’agenda surtout environnemental, du Sommet de la Terre et de celui essentiellement social, du Sommet du millénaire semble indispensable : nos perspectives de développement humain sont désormais compromises par l’insoutenabilité de nos modèles de développement. Les grands déséquilibres globaux non seulement hypothèquent, mais menacent les progrès réalisés contre la pauvreté.

Nos perspectives de développement humain sont compromises par l’insoutenabilité de nos modèles de développement.

Le constat est de plus en plus partagé : il est impossible d’offrir des perspectives à 9 milliards d’individus en 2050 sur une planète fragile et aux ressources limitées sans l’adoption collective d’une trajectoire de développement durable. L’augmentation de la productivité de l’agriculture ou le maintien de la pêche, par exemple, sont indispensables à notre sécurité alimentaire, mais inconcevables sans préservation de la biodiversité. Autres exemples emblématiques : la moitié du gaspillage alimentaire mondial suffirait à nourrir les personnes souffrant de la faim, comme la moitié des sommes déposées dans les paradis fiscaux pourrait permettre d’éliminer la pauvreté. Une approche globale s’impose compte tenu de l’interdépendance des défis.

La fusion des agendas permettrait également aux États d’adopter une seule liste d’objectifs en 2015, alors que la volonté politique et les financements sont des ressources rares. La feuille de route prévoit ainsi qu’un seul processus de négociation finalise l’agenda après 20154. Pour la première fois, nos objectifs économiques, sociaux et environnementaux seraient réunis pour éviter qu’ils ne s’opposent.

Des objectifs applicables à tous

Unifié, le futur agenda serait également universel, comme le prévoyait la Conférence de Rio+20. Si les implications de cette dimension universelle peuvent encore susciter différentes interprétations, une large majorité d’États et d’acteurs reconnaissent aujourd’hui la nécessité d’appliquer les objectifs à tous les pays, aussi bien au Mali qu’à la France ou aux États-Unis. Nous passerions ainsi, en 2015, d’OMD conçus pour surmonter les défis essentiellement sociaux des pays en développement à des objectifs pour tous, axés sur les leviers d’une transition globale vers un développement durable.

Nous promouvons une interprétation encore plus ambitieuse, à savoir l’application de l’agenda non seulement à tous les États, mais aussi à tous les acteurs du développement durable. Le panel recommande ainsi de concevoir des cibles pertinentes pour le secteur privé : premier concepteur des modes de production et de consommation, investisseur, créateur d’emploi et sujet de normes sociales, environnementales et financières, il jouera un rôle crucial dans cette transition vers le paradigme de la durabilité. Voilà pourquoi le degré d’inclusivité du processus d’élaboration de l’après 2015 est capital. Les OMD ont été conçus par des experts des Nations unies et adoptés avec la Déclaration du millénaire par les États membres, sans que ceux-ci ne leur prêtent grande attention. Ce n’est que leur revue en 2005 qui a enclenché une mobilisation historique. Si les États ont d’emblée affirmé qu’ils définiraient eux-mêmes les futurs objectifs, par des négociations intergouvernementales, pour éviter un nouvel agenda des bailleurs, ils doivent aussi associer les autres acteurs. Car le monde a fortement changé depuis l’an 2000. Un partenariat global ne peut plus reposer sur les seules relations interétatiques. Les Nations unies, via leur programme pour le développement (Pnud) et la Campagne du millénaire, ont à ce jour mené une centaine de consultations nationales : 1,3 million de personnes ont ainsi pu donner leurs priorités. Cette association doit se poursuivre jusqu’en 2015 sans délaisser le secteur privé, qui est une source majeure à la fois de nos problèmes actuels et de nos solutions pour demain. En actant l’unicité et l’universalité pour le prochain agenda, l’événement spécial du 25 septembre 2013 a constitué une étape importante. Reste à donner corps à ces principes.

Agencer court et long termes

Certains partenaires redoutent que la lutte contre la pauvreté ne pâtisse de l’accent mis sur la nécessaire durabilité du développement, soulignant les tensions possibles entre les deux objectifs. Par exemple, le choix des énergies renouvelables – encore coûteuses dans certains pays – se fera-t-il au détriment des plus pauvres ? Les limites à la déforestation priveront-elles des populations de leurs revenus ? Plusieurs acteurs insistent pour que la réduction de la pauvreté demeure l’objectif principal.

L’arbitrage entre court et long termes est une problématique centrale pour tous les pays au stade actuel de la transition. Mais la combinaison des deux est progressivement possible grâce à la réduction des coûts des options durables (permise par les économies d’échelle) et aux progrès technologiques. La Grameen Shakti et la Fondation pour les énergies vertes (Bright Green Energy Foundation) équipent ainsi des foyers pauvres bangladeshis avec des énergies renouvelables, en premier lieu des panneaux solaires, en ayant recours à des financements et des solutions innovantes. Les projets de restauration des écosystèmes se multiplient dans les pays en développement pour rétablir la biodiversité comme le potentiel de la pêche et de l’agriculture. Cette combinaison est d’autant plus indispensable dans les pays les moins avancés, premières victimes de la dégradation de l’environnement et du changement climatique : les coûts de la transition y seront bien moindres s’ils sont intégrés dans les stratégies d’industrialisation et d’équipement que s’ils sont reportés sine die.

Cette intégration sera plus facilement acceptée si les liens entre agenda du développement durable et négociations climatiques sont clarifiés. Les risques de télescopage entre les deux forums inquiètent. Car, à l’inverse de l’agenda du développement, l’accord sur le climat devrait être contraignant. Il ne s’agit pas d’importer des contentieux d’une négociation à l’autre, mais si ces deux négociations doivent rester distinctes, leur articulation dans un récit global et historique semble essentielle pour mobiliser la volonté politique nécessaire à l’obtention de deux accords en 2015.

À elles deux, ces négociations représentent une opportunité unique d’adopter collectivement une trajectoire durable. L’avenir de l’humanité en dépend. Concevoir un agenda du développement universel sans prendre en compte l’épée de Damoclès que constitue l’accélération du changement climatique est impensable – les dernières conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) viennent de nous le rappeler. De même, un accord sur la limitation des émissions carbone suppose un agenda commun sur la transition vers un développement durable. Ces deux accords nous permettraient, en somme, de passer de sociétés thermodynamiques, consommant et détruisant sans fin, comme les décrivait Lévi-Strauss, à des sociétés du circuit et du partage. Il s’agit d’accélérer la troisième révolution industrielle, reposant sur des économies décarbonées, des modes de production et de consommation durables, l’ère du numérique, une nouvelle définition de la valeur, préférant le bien-être au Pib, grand combat d’Albert Jacquard.

Combiner universalité et différenciation

La définition des responsabilités des uns et des autres sera l’autre grand défi des discussions sur l’après 2015. Certains craignent que l’universalisation de l’agenda ne conduise les pays développés à se dédouaner de leurs responsabilités et à faire peser sur les pays en développement des efforts disproportionnés par rapport à leur rôle dans la dégradation de l’environnement. Les pays émergents et en développement, rassemblés dans le Groupe 77 (G77), plaident ainsi pour que soit reconnu le principe de « responsabilités communes, mais différenciées en fonction des capacités ».

Qu’universalisation et différenciation aillent de pair semble a priori logique. Mais les implications de la différenciation cristallisent les contentieux. Dans les négociations climatiques, le principe a conduit à distinguer nettement les engagements des pays développés de ceux des pays en développement, auxquels s’identifient encore les pays émergents. Or, si la Chine ne peut être assimilée aux États-Unis, elle ne peut davantage être mise sur le même plan que le Mali. L’engagement de tous les pays à la hauteur de leurs capacités est essentiel.

Le compromis trouvé jusqu’ici – la circonscription du principe de différenciation aux enjeux environnementaux et climatiques – est un pas significatif. Reste à le traduire concrètement. Plusieurs options sont envisageables5 : la précision au niveau national de cibles globales, la définition au niveau international d’un ensemble de cibles, que choisiraient les pays en fonction de leurs capacités, une déclinaison de l’agenda régional et national dans des stratégies locales, la réaffirmation de la priorité donnée au soutien financier et technique des pays les plus pauvres.

Enfin, l’ensemble des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) devraient insister sur le fait que, loin de limiter leur responsabilité, un agenda universel la renforcerait. Celui-ci leur ferait endosser, pour la première fois, des objectifs qui guideraient leurs réformes internes. Et c’est indispensable. Les pays de l’OCDE doivent être les fers de lance de cette transition vers des modes de croissance, de production et de consommation durables. Tous les pays dits « développés » sont-ils prêts à l’accepter ?

Pour un agenda universel ambitieux

Plusieurs partenaires, émergents ou de l’OCDE, résistent à s’inscrire dans un cadre international devant lequel ils seraient redevables. Une telle position, qui bloque déjà les négociations climatiques, peut être une pierre d’achoppement dans la définition du futur agenda. Le G77 accepterait-il des objectifs de développement durable que des pays plus avancés ne prendraient pas au sérieux ? La transition de ces derniers vers un développement durable conditionne, qui plus est, les perspectives de croissance, voire de survie des pays les moins avancés, compte tenu de l’épuisement des ressources naturelles et de l’impact catastrophique sur leurs territoires d’une hausse de la température globale au-delà des 2°C.

Un investissement diplomatique au plus haut niveau de la part des pays favorables à un agenda ambitieux sera nécessaire pour exercer une pression sur les pays réticents. Une alliance est essentielle entre les pays développés où le consensus social est mûr pour cette transition (Union européenne, Japon, Nouvelle-Zélande…) et les pays à revenus intermédiaires et en développement, confrontés à la fois aux aspirations d’une classe moyenne grandissante et aux conséquences de l’insoutenabilité des modèles de croissance actuels.

Le G77 accepterait-il des objectifs de développement durable que des pays plus avancés ne prendraient pas au sérieux ?

La valeur ajoutée pour tous d’un cadre international, qui fixe un cap commun et un mécanisme d’évaluation et de redevabilité, doit être soulignée. Seul un agenda universel pourra garantir l’efficacité maximale des efforts de chacun. Si le risque de passagers clandestins et de perte de compétitivité, le manque de confiance et d’information réduisent aujourd’hui l’appétence des États à agir, le potentiel économique de la transition vers des modèles de développement durable est clairement démontré.

La route sera longue vers un accord global. Les discussions thématiques ne manqueront pas de complexité sur les enjeux de gouvernance et de paix, l’approche par les droits, ou encore l’implication du secteur privé. Mais ces clivages pourront être dépassés si les acteurs privilégient le fond à la posture, les propositions concrètes aux positions abstraites de principe. L’Union européenne a ici un rôle fondamental à jouer, non pas en proposant un agenda clé en main – comme elle a pu le faire avec insuccès à Rio+20 – mais en rassurant ses partenaires en développement sur les implications d’un agenda « unifié et universel » au regard de leurs priorités, et en enjoignant ses partenaires de l’OCDE à assumer leurs responsabilités. 2015 est une échéance capitale pour notre avenir collectif, nous n’avons pas le droit de la manquer.



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1 « Responsabilisation dans l’orchestre du développement », site des Nations unies, 01/10/2013.

2 Secrétaire général des Nations unies, « Une vie de dignité pour tous », 25/09/2013.

3 Rapport du Groupe de personnalités de haut niveau chargé du programme de développement pour l’après-2015, « Pour un nouveau partenariat mondial : vers l’éradication de la pauvreté et la transformation des économies par le biais du développement durable », 30/05/2013 ; Sustainable Development Solutions Network, « Programme d’actions pour le développement durable », 06/06/2013 ; Pnud, « The Global Conversation Begins. Emerging Views for a New Development Agenda », 20/03/2013 ; Équipe spéciale des Nations unies, « Réaliser l’avenir que nous voulons pour tous », juin 2012.

4 Sur la base du bilan des OMD et des rapports des groupes intergouvernementaux lancés par la Conférence de Rio+20 pour septembre 2014, sur les Objectifs du développement durable et leur financement.

5 Jean-Michel Severino, Mathilde Bouyé, « The Future Millenium Sustainable Development Goals : A Proposal for a Structure and a Philosophy », contribution à la réflexion du panel de haut niveau sur l’agenda après 2015, 26/03/2013.


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