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Dossier : La fin d'un capitalisme

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Les Marocains dans le monde

En ce qui concerne les Marocains, peut-on parler de diaspora ?On assiste à une mondialisation de plus en plus importante de la migration marocaine. On compte plus de 1,8 million de Marocains inscrits dans des consulats à l’étranger. Ils résident tout d’abord dans les pays autrefois liés avec le Maroc par des accords de main-d’œuvre (la France, la Belgique, les Pays-Bas), mais désormais aussi, dans les pays pétroliers, dans les nouveaux pays d’immigration de la façade méditerranéenne (Italie et ...

L’homme et Dieu face à la violence dans la Bible

Faut-il expurger la Bible ou y lire l'histoire d'une Alliance qui ne passe pas à côté de la violence des hommes ? Les chrétiens sont souvent gênés par les pages violentes des deux Testaments de la Bible. Regardons la Bible telle qu’elle est : un livre à l’image de la vie, plein de contradictions et d’inconséquences, d’avancées et de reflux, plein de violence aussi, qui semble prendre un malin plaisir à multiplier les images de Dieu, sans craindre de le mêler à la violence des...

Aux origines du patriarcat

On entend parfois que le patriarcat serait né au Néolithique, près de 5 000 ans avant notre ère. Avant cela, les femmes auraient été libres et puissantes. Les données archéologiques mettent en doute cette théorie. De très nombreux auteurs, de ce siècle comme des précédents, attribuent la domination des hommes sur les femmes à l’essor de l’agriculture, lors du Néolithique. Cette idée est largement reprise dans les médias, qui p...

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Pour un second Bretton Woods

Resumé La régulation du système financier international est une question vitale. Opérateurs financiers, marché des produits dérivés, système des taux de changes sont concernés. A Washington, le 15 novembre 2008, se tenait le sommet du G20, réunissant au chevet du système financier international les pays les plus puissants de la planète mais aussi des États du Sud (Chine, Inde, Afrique du Sud, Brésil, Argentine, Mexique). Une prochaine rencontre devrait se tenir à Londres, le 2 avril 2009. Dans u...

Discuter pour mieux réformer (éditorial)

On y perd son latin ! Que faire devant tant de réformes moins proposées à la négociation qu'imposées comme indispensables ? Les oppositions qu’elles suscitent ont déjà entraîné l’abandon de plusieurs projets, tel celui du travail dominical. D’autres auraient sans doute mérité un vrai débat, qui partaient d’une nécessité réelle de changement.Le dossier de Projet « Réformer sans modèle » (novembre 2006) soulignait que, si toute réforme a besoin d’être soutenue par une fraction suffisante de l’opi...

Inflatio veritas

Resumé Une thèse hétérodoxe ! L’issue pour faire face à la récession passerait-elle par une déflation compétitive ou par l’apurement des dettes ? Accepter une inflation contrôlée serait un impératif social. La crise financière, dit-on, a sonné le glas des années Reagan, avec le retour au premier plan de l’État comme régulateur de l’économie, et la fin de la croyance dans la rationalité et l’efficacité en soi supérieure des marchés… Mais le mort reste bien vivant, et un autre tabou est toujours i...

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Faut-il privatiser EDF ?

Le projet Hercule, qui vise à "réorganiser" EDF, laisse présager le pire quant à une potentielle privatisation de l'entreprise publique. Alors que la transition énergétique est l'un des piliers de la lutte contre le changement climatique, est-il pertinent d'ouvrir l'activité de ce fleuron national à la concurrence ? C'est cette question que Martin Monti-Lalaubie a posée à Gaël Giraud, économiste et jésuite, pour sa chronique à la Revue Projet.Les sources citées pendant la chronique :- Le guide ...

« Annuler les dettes est un choix politique »

Dans un contexte de pandémie, que faire de la dette publique ? Pour l’économiste Gaël Giraud, son annulation est d’ores et déjà possible, grâce à la Banque centrale européenne. Depuis le début de la pandémie, le déficit budgétaire se creuse. Le « quoi qu’il en coûte », nouveau credo du gouvernement, commence à susciter des questions sur les capacités du pays à rembourser ses dettes. Faut-il s’en inquiéter ?Gaël Giraud – Dans une si...

Y a-t-il de l'argent magique ?

"Il n'y a pas d'argent magique" expliquait Emmanuel Macron, il y a 2 ans, à une salariée du CHU de Rouen. Pourtant depuis, le gouvernement a lancé un plan de relance à plusieurs milliards d'euros pour encaisser le choc de la pandémie. De quoi se demander si, tout de même, l'argent ne serait pas magique ? C'est cette question que Martin Monti-Lalaubie a soumis à Gaël Giraud, économiste et jésuite, pour sa première chronique pour la Revue Projet.

Avec la tempête financière de 2008, quelque chose prend fin : mais quoi ? Le capitalisme ? B. Vermander et B. Amable en montrent la multiplicité aujourd’hui. Mais sans doute la limite de fonctionnement d’ un capitalisme est-elle atteinte : sa version libertarienne anglo-saxonne, dont J. Sapir explique, à partir des États-Unis, qu’elle n’est pas prête de relever la tête de sitôt. Vers quels types de compromis économiques allons-nous ? C’est l’autre versant de la question : le dogme de la toute-puissance bienveillante du marché prétendument autorégulé s’étant effondré, que peut-on construire ? Les États joueront un rôle majeur encore à inventer.

Il conviendra d’ailleurs de réfléchir au retour du politique plutôt qu’à celui de l’État car celui-ci est débordé. De l’intérieur, trois décennies de déconstruction libertarienne l’ont en effet réduit parfois à une relative impuissance. J. Sapir suggère qu’en dépit de l’espoir soulevé par l’administration Obama, il faudra des années pour relever les ruines provoquées par le mot d’ordre de Reagan : « L’État n’est pas la solution, c’est le problème ». Et S. Palombarini montre que la démocratie italienne est désemparée quand s’effondre un modèle auquel elle venait de se « convertir ». De l’extérieur, la coordination internationale requise va au-delà des souverainetés nationales : les règles d’une gouvernance économique requièrent de penser en termes de « régions souveraines » : États-Unis, Union européenne, Chine, Amérique latine… De même, tolérer l’inflation, ce dont E. Fortgaillard se fait l’apologiste iconoclaste, n’est possible que si la majorité des États y consentent simultanément. On le sait, la dette accumulée par les ménages américains s’élève à plusieurs milliers de milliards d’euros. La traversée de la crise actuelle passe-t-elle par l’effacement de la dette des ménages pauvres ? Et le meilleur moyen en serait l’inflation ? Mais à condition que les salaires suivent, avec un nouveau compromis politique, social et économique, dont Bruno Amable esquisse les traits.


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