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Dossier : Reconnaître le travail

Emploi-travail, le grand désordre


Resumé Le travail est-il toujours un droit ? Est-il toujours une insertion dans un collectif ?

On ne peut plus aujourd’hui s’interroger sur le travail, ses transformations, la place qu’il occupe dans la vie sans prendre en compte la question de l’emploi. Ce qui paraît désormais une évidence est cependant une relative nouveauté. En effet, le cadre d’emploi dont la longue et lente élaboration a été parachevée au lendemain de la seconde guerre mondiale a acquis une stabilité suffisante pour finir par être perçu jusqu’au début des années 1980 comme une norme, un cadre stable au sein duquel pouvaient se décliner différentes formes de relations de travail et au travail. D’un côté, le secteur public dominé par le statut de la fonction publique, de l’autre, le contrat de travail à durée indéterminée (CDI) adossé aux conventions collectives et à un droit du travail. Deux mondes séparés par des différences radicales concernant la relation au pouvoir, à l’argent et au temps 1. Pour l’un, la soumission de tous les agents, quels que soient leurs grades, au principe supérieur de l’intérêt général et au service public, pour l’autre, la subordination à un employeur ; un traitement pour les fonctionnaires autorisant l’indépendance à défaut de la richesse, un salaire pour les salariés du privé en échange du travail accompli ; l’assurance de la durée pour les uns, son indétermination pour les autres. Deux mondes qui se rapprochent cependant par la construction hiérarchique des emplois, par l’idée d’une carrière possible qui découle de l’existence de cette hiérarchie et de l’inscription de l’emploi dans la durée grâce à l’existence de droits sociaux protecteurs des salariés du secteur privé leur conférant un véritable statut. Deux mondes antagoniques à bien des égards, traversés cependant par le rêve que l’on pouvait peut-être enfin changer le travail puisque le problème du statut de l’emploi semblait définitivement réglé dans une période de pénurie de main-d’œuvre.

Dans ce contexte qui paraît aujourd’hui appartenir à un monde mythique, les économistes du travail qui ne s’occupent que de l’emploi ont alors été préoccupés par les « rigidités structurelles » du marché du travail, par les effets sur les salaires et les risques inflationnistes de pénurie de main-d’œuvre et par l’adéquation des formations à l’évolution des demandes de qualifications. Psychologues et sociologues ont pu, pour leur part, ignorer l’emploi pour se consacrer à l’analyse du travail, à l’aliénation et à la déqualification du travail, aux conditions de travail, au développement des activités de service, les uns et les autres oubliant que ce cadre d’emploi était une construction en phase avec une conjoncture peut-être exceptionnelle malgré sa durée (les trente Glorieuses) et beaucoup plus fragile qu’on ne pouvait l’imaginer.

Précariser l’emploi pour favoriser le travail

Bien des causes auront pour conséquences l’apparition de fissures de plus en plus nettes dans le bel édifice de l’emploi conçu au lendemain de la guerre et consolidé au cours des trente années de croissance. La montée du chômage depuis le milieu des années 70 incite les différents gouvernements à alléger, entre autres, les contraintes statutaires de l’emploi dans le secteur privé pensant que cela contribuerait à réduire le chômage. De l’invention en 1979 des contrats à durée déterminée par Raymond Barre au Contrat Nouvelle Embauche mis en œuvre par le gouvernement de Villepin en 2005, la liste est longue des mesures qui, par un biais ou un autre, pour des populations plus ou moins ciblées, vont contribuer à précariser l’emploi pour favoriser le travail. Le secteur public n’échappe pas à cette fragilisation. Trois fonctions publiques naissent de la décentralisation, multipliant avec les statuts des horizons de carrières plus fragmentés, sans exclure en leur sein le développement d’emplois précaires associés à des mesures de résorption temporaire du chômage, quand il ne s’agit pas, plus sournoisement, d’éviter le gonflement des effectifs de fonctionnaires. Tant par contrainte financière que par exigence de règles communautaires, des pans entiers de ce qui a composé pendant un temps le secteur public a basculé dans le secteur privé, conduisant au sein de ces entreprises à la cohabitation d’une diversité croissante de statuts d’emploi. S’y ajoute la montée en puissance d’un « capitalisme flexible » 2 associé à une doctrine en matière d’emploi qui prône, à l’instar de celle des capitaux, la fluidité des hommes au sein d’un

marché de l’emploi qui serait enfin un vrai marché parce que délié de toute contrainte : le travail débarrassé du problème de l’emploi !

Il est désormais impossible de prétendre saisir la relation au travail sans prendre, dans le même temps, la mesure de la relation à l’emploi. Les deux dimensions, un temps dissociées, sont de plus en plus étroitement imbriquées. L’ombre portée du chômage, le développement d’un « capitalisme flexible » conduisent les salariés à accorder une attention particulière au problème de l’emploi et à sa qualité, souvent plus qu’au travail lui-même. À défaut de prétendre passer en revue l’ensemble des conséquences de cette situation dont on a désormais, à tort ou à raison, le sentiment qu’elle est durable, deux points méritent d’être soulignés : bien qu’elle soit une crainte partagée, la précarité de l’emploi au sein de la population active est profondément discriminante ; la cohabitation d’une diversité de statuts dans l’emploi affecte les relations au travail.

« La fracture sociale » de la précarité

La représentation commune que la précarité de l’emploi envahit le monde du travail est alimentée par la difficulté croissante à accéder à un emploi « normal », emploi public ou CDI (la loi du 16 juillet 1982 en fait la norme). Le trait le plus marquant de ces dernières années est en effet l’augmentation remarquable des embauches sous forme d’emplois atypiques, CDD, intérim, auxquels il faut ajouter toutes les formes possibles d’emplois aidés : au total quatre embauches sur cinq ! Ces emplois précaires qui représentent 11 % de l’emploi total mais concernent 25 % de la population active 3 accueillent des populations spécifiques. Les jeunes en premier lieu : 46 % des jeunes actifs de 15 à 24 ans sont concernés par ce type d’emploi. Comme le soulignent C. Nicole-Drancourt et L. Roulleau-Berger 4, l’entrée dans la vie active n’a jamais été un long fleuve tranquille et on aurait tort ici d’idéaliser le passé. Même si une partie du phénomène s’explique par l’allongement de la période de formation initiale, l’insertion se stabilise cependant de plus en plus tardivement, à l’âge de 27 ans en moyenne, quand elle se stabilise, ce qui est désormais de moins en moins souvent le cas pour les jeunes sortis du système éducatif sans diplôme. Un ouvrier sans qualification passe ainsi en moyenne un tiers de sa vie à chercher du travail. Les femmes et les salariés les moins diplômés, cantonnés dans les emplois les moins qualifiés, sont également les plus concernés par ces emplois précaires : CDD et contrats aidés majoritairement pour les femmes, intérim auquel certains secteurs de l’industrie ont plus spécifiquement recours pour les hommes. « En matière d’emploi » s’exclamait François Mitterrand à la fin de son dernier mandat, « on a tout essayé ! En vain. » Comme le montre bien Anne-Marie Groselier, la caractéristique commune à tous ces emplois aidés tient au fait que les employeurs les ont, en règle générale, considérés comme des emplois temporaires, précaires, qu’ils ont utilisés à des fins de flexibilité alors que leurs titulaires espéraient qu’ils les conduiraient à une insertion durable. Formidable malentendu qui conduit à transformer le processus de l’insertion en état permanent 5.

Avec l’emploi à temps partiel (17 % de l’emploi total dont 85 % de femmes), temps partiel contraint dans un tiers des cas, la précarité vient aussi se nicher au cœur de l’emploi « normal». Ces emplois qui se trouvent principalement dans le secteur de la grande distribution, de l’hôtellerie, des services à la personne, proposent très souvent des horaires aléatoires, erratiques (milieu et fin de journée, fin de semaine pour une rémunération mensuelle nette inférieure en moyenne à 480 e) et des conditions de travail souvent très dures. Emplois mités, pseudo emplois, ils interdisent à celles et ceux qui les occupent toute perspective d’avenir sans pour autant permettre d’assurer le présent, autorisant seulement leurs titulaires à alimenter les rangs des travailleurs pauvres. Les Contrats Nouvelle Embauche réservés aux petites entreprises qui prolongent à deux ans la période d’essai, trop récents pour qu’on les désigne déjà par leur acronyme, confortent le sentiment partagé d’une fragilisation accrue du système d’emploi, surtout lorsque le Medef salue la mesure en réclamant immédiatement son extension à toutes les entreprises.

Peut-être, pour mieux comprendre ce qui est en jeu dans ces emplois, faut-il s’arrêter sur le terme utilisé pour les qualifier. Précaire est un vieux mot qui vient du latin juridique en usage au xvie siècle et qui désigne quelque chose obtenu par la prière, quelque chose qui est octroyé et ne s’exerce que grâce à une concession. Le travail n’est plus un droit, il est une permission révocable par celui qui l’a accordée. Il ne confère plus un statut qui permet l’accès à une vie digne et autonome. La réaction des banques et agents immobiliers à l’annonce de la création des Contrats Nouvelle Embauche a été immédiate : pas question d’accorder un prêt ou de permettre l’accès au logement à ces nouveaux précaires, tout comme aux autres d’ailleurs !

Emploi-travail, des relations ambiguës

Cette précarité qui s’écrit sous une variété de formes est aussi très ambiguë. Pour une toute petite minorité qui dispose d’un capital technique spécifique, elle est le gage d’une autonomie exemptée de la charge de la dépendance. Les « permanents de l’intérim », dignes successeurs des « Sublimes » dénoncés par Poulot, s’accommodent fort bien d’un statut qui leur permet une vie plus libre et refusent la subordination à un employeur à laquelle ils seraient contraints par un CDI 6. Nous l’avons vu aussi, les emplois « atypiques », précaires ou/et à temps partiels, ne concernent que le tiers de la population active alors que la « stabilité » dans l’emploi augmente plutôt pour le reste de la population âgée de 30 à 55 ans 7. Le délitement progressif des formes d’emploi traditionnelles, outre l’inquiétude qu’il suscite chez tous les salariés affecte cependant profondément les relations de et au travail. À de rares exceptions près, le travail offert dans le cadre de ces emplois précaires est pauvre, répétitif et peu valorisé. Il concerne souvent les tâches que ne veulent pas exécuter les salariés du noyau dur. Le travail salarié est aussi insertion dans un collectif dont sont exclus quasi systématiquement ceux qui ne font que passer. Il faut avoir vécu l’expérience d’un emploi intérimaire d’OS pour percevoir les limites de la solidarité ouvrière, le poste le plus pénible auquel on vous affecte, la distance à laquelle on vous tient pendant les pauses comme si la précarité pouvait être contagieuse. Le monde des employés n’est pas plus vertueux, qui confie la moins « bonne » caisse à l’employée en CDD, les tournées « volantes » aux facteurs auxiliaires. Le nouvel embauché en CNE sera sans doute bien accueilli, qui permet d’alléger la charge collective de travail, peut-être aussi parce qu’il est aussitôt désigné comme celui qui devra partir le premier en cas de difficultés.

Pour prendre toute la mesure de l’importance du statut de l’emploi dans les relations de travail, il suffit d’observer dans les grandes entreprises du secteur public la difficile place faites aux agents contractuels de droit privé qui y occupent une place croissante (près d’un tiers des effectifs en 2005 à La Poste). Le statut de ces derniers n’est en aucun cas un statut précaire et la garantie d’emploi dont ils disposent est proche de celle des fonctionnaires. Pour autant, les fonctionnaires qui ont passé les concours, et auxquels a été imposée une mobilité géographique, ont du mal à accepter que les droits acquis peu à peu soient accordés aussi aux contractuels qui exercent les mêmes fonctions, effectuent le même travail bien qu’ils soient souvent titulaires de diplômes plus élevés. Il a fallu du temps pour que les facteurs contractuels puissent « acheter » leurs tournées et les possibilités de carrière sont encore loin d’être identiques entre fonctionnaires et contractuels à La Poste.

La solidarité avec les salariés des entreprises sous-traitantes, avec les hors-statut dans la fonction publique, est exceptionnelle. La grève du personnel de British Airways en 2005, protestant contre la rupture du marché avec un sous-traitant chargé des plateaux-repas et employant uniquement des salariés issus de l’immigration condamnés au chômage, vaut d’être rappelée. Mais il s’agit d’une entreprise anglaise ! Qui s’inquiète vraiment des risques pris par les salariés, souvent précaires, qui nettoient les centrales nucléaires ? Les syndicats protestent contre les atteintes aux statuts « classiques » de l’emploi. À défaut d’avoir la force de leurs ambitions, leurs actions concrètes se cantonnent le plus souvent à la défense des droits de ceux qui en ont, sans toujours y parvenir. Ici ou là, certains militants tentent de susciter des « actions solidaires ». Ils ont du mal à se faire entendre !

Jusqu’aux années 80, l’ordre de l’emploi patiemment construit au cours du xxe siècle a structuré la société. Cet ordre qui sert encore de référence est de plus en plus fragilisé, créant au sein de la société de nouvelles fractures, laissant à sa périphérie les plus jeunes et les plus âgés, les moins diplômés, les Français issus de l’immigration ou les étrangers. Dans « la cité par projets » emblématique du Nouvel esprit du capitalisme 8, le « grand » n’est vraiment « grand » que s’il sait tendre la main au « petit ». Plutôt que d’espérer dans la grandeur des hommes, il paraît urgent d’inventer de nouvelles institutions comme certains l’ont déjà suggéré 9, qui permettent aux hommes et aux femmes de retrouver la sérénité dans l’emploi pour revendiquer la dignité du travail.

Françoise Piotet



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1 / J.- L. Bodiguel, A. Garbar, A. Supiot, Servir l’intérêt général, Puf, 2000. Voir en particulier l’introduction d’Alain Supiot.

2 / R. Sennett, Le travail sans qualités. conséquences humaines de la flexibilité, Albin Michel, 2000.

3 / S. Amira, G. De Stefano, « Contrats à durée déterminée, intérim, apprentissage, contrats aidés : les emplois à statut particulier ont progressé entre 1982 et 2002 », DARES, Première Synthèse, avril 2005 – n° 14-2.

4 / Chantal Nicole-Drancourt, Laurence Roulleau-Berger, Les jeunes et le travail 1950-2000, Puf, Sociologies d’aujourd’hui, 2001.

5 / Bernard Eme, Sociologie des logiques d’insertion. Processus sociopolitiques et identités, thèse de doctorat, Institut d’études politiques de Paris, 2005

6 / H. Fréchou, « Les permanents de l’intérim », DARES Première synthèse, oct. 2004.

7 / L’ancienneté moyenne dans l’emploi était de 10,4 ans en 1992 et 11,3 ans en 1998.

8 / Luc Boltanski, Eve Chiapello, Le nouvel esprit du capitalisme, Gallimard, 2003.

9 / Alain Supiot, Jean Boissonnat, mais aussi la CGT avec « la sécurité sociale professionnelle »...


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