Do not follow this hidden link or you will be blocked from this website !
Logo du site

E-duquer


Laisser se découvrir, se révéler, l’inestimable. Ce qui tient, ce qui résiste et dure, non pas par la contrainte ou par liens d’obligation, mais parce qu’il est fondé en liberté. L’éducateur s’implique dans cette tâche première : permettre une transformation intérieure qui conduise à cette sortie vers le monde. Il propose un chemin exigeant, déroutant parfois, qui n’exclut pas les retours sur soi et sur son histoire. Il met en scène un dialogue entre une tradition de pensée, d’action, d’engagement et sa propre pensée. Il ouvre un espace entre des auteurs, des hommes ou des femmes, des témoins, et lui-même, de sorte que celui qui est éduqué, conduit, puisse accepter de risquer le voyage. De la philosophie à la politique, il y a comme une convergence des motifs.

Former des khâgneux dans le souci d’une liberté plus que d’un bachotage, former des jeunes engagés en politique qui laissent une unité advenir dans leur vie, entre ces deux perspectives les harmoniques résonnent. Les faire se rejoindre, c’est en appeler à davantage qu’à des combats partisans, c’est se donner la possibilité de mettre l’idéologie au second plan, là où elle doit être, se développant au rythme de l’action pour en faciliter la réalisation. C’est refuser de réduire toute ambition humaine à de la gestion. C’est une manière de faire qui laisse finalement place à de l’inattendu, à de la nouveauté dans une Histoire humaine, qui n’est jamais réduite aux déterminismes.

Les plus lus

Les Marocains dans le monde

En ce qui concerne les Marocains, peut-on parler de diaspora ?On assiste à une mondialisation de plus en plus importante de la migration marocaine. On compte plus de 1,8 million de Marocains inscrits dans des consulats à l’étranger. Ils résident tout d’abord dans les pays autrefois liés avec le Maroc par des accords de main-d’œuvre (la France, la Belgique, les Pays-Bas), mais désormais aussi, dans les pays pétroliers, dans les nouveaux pays d’immigration de la façade méditerranéenne (Italie et ...

L’homme et Dieu face à la violence dans la Bible

Faut-il expurger la Bible ou y lire l'histoire d'une Alliance qui ne passe pas à côté de la violence des hommes ? Les chrétiens sont souvent gênés par les pages violentes des deux Testaments de la Bible. Regardons la Bible telle qu’elle est : un livre à l’image de la vie, plein de contradictions et d’inconséquences, d’avancées et de reflux, plein de violence aussi, qui semble prendre un malin plaisir à multiplier les images de Dieu, sans craindre de le mêler à la violence des...

Un héritage tentaculaire

Depuis les années 1970 et plus encore depuis la vague #MeToo, il est scruté, dénoncé et combattu. Mais serait-il en voie de dépassement, ce patriarcat aux contours flottants selon les sociétés ? En s’emparant du thème pour la première fois, la Revue Projet n’ignore pas l’ampleur de la question.Car le patriarcat ne se limite pas à des comportements prédateurs des hommes envers les femmes. Il constitue, bien plus, une structuration de l’humanité où pouvoir, propriété et force s’assimilent à une i...

Du même auteur

Partage du travail : perspectives interreligieuses

Le christianisme, comme l’islam, le judaïsme ou le bouddhisme insistent sur la dignité de l’homme au travail, sur son inscription dans une communauté. L’idée d’un partage du travail est diversement accueillie. Partager avec qui ? Pourquoi ? L’auteur appelle à un engagement interreligieux concret sur le sujet. Replacée dans le cadre du dialogue interreligieux, la question du partage du travail ne tient pas de l’évidence1. Le travail se partage-t-il ? Avec qui ? On peut partager le travail, quand ...

De nouvelles formes d'engagement

Resumé Les jeunes de 2008 reproduisent-ils simplement les modèles d’engagement de leurs aînés ? Les jeunes s’engagent-ils sur des projets de manière différente que les plus âgés ? La réponse à cette question pourrait s’en tenir à souligner les écarts entre les jeunes et leurs aînés, ou à relever des changements entre les jeunes d’aujourd’hui et ceux d’hier - les nouvelles générations ne s’engagent pas comme celles qui les ont précédées. Elle peut aussi considérer que c’est toute la société qui e...

Recomposition des représentations familiales

Pour qui observe le champ de la famille, peut-on dire que le « moment mai 68 » correspond à une rupture ? Parler de moment, selon l’expression de Denis Pelletier, désignant une période ouverte des années 60 aux années 80, est plus pertinent que de se limiter à une date pour analyser les changements. Dans l’histoire sociale, le temps se fait glissant, les générations succédant aux générations. Et en effet, les évolutions de la famille révèlent une série de mutations suffisamment proches pour pou...

Vous devez être connecté pour commenter cet article
Aucun commentaire, soyez le premier à réagir !
* Champs requis
Séparé les destinataires par des points virgules