Une revue bimestrielle, exigeante et accessible, au croisement entre le monde de la recherche et les associations de terrain.
A la fois décalé et au cœur de la revue, le Cahier est une autre manière de partager avec les lecteurs ce qui anime notre recherche : au-delà et en amont d’un travail d’analyse, de la rigueur de la réflexion et du sérieux du débat, les questions qui surgissent, les rencontres qui ouvrent des pistes, les insatisfactions qui mobilisent…
Ces expériences et ces premières prises de position sont déjà l’occasion d’entrevoir des orientations, sans qu’il soit besoin de prétendre en avoir pris toute la mesure. Le Cahier est comme le retour à la source de ce qui sera peut-être ensuite dossier ou débat. Il permet, dans sa modestie, de laisser émerger une « ligne ». A l’instar de bien des institutions (qu’elles soient partis, syndicats,… ou revues), nous savons la richesse de notre héritage et les promesses qu’il renferme, mais nous sommes appelés à le retrouver dans un surgissement nouveau.
Face à la complexité du monde, aux interrogations de l’intelligence, à celles d’une recherche de justice, une politique n’est pas donnée d’avance, mais elle se pressent, se risque, dans des brouillons, dans de l’inachevé. Le Cahier n’énonce pas une ligne, il indique des lieux de vigilance et de préparation.
Des textes, des pistes diverses…, mais avec une reliure qui progressivement prendra forme : celle-ci sera faite de l’engagement des lecteurs, qui feront écho à ces ouvertures et les enrichiront. Aussi bien ce Cahier veut-il être l’occasion pour le Ceras de recueillir les réactions de ceux avec qui il travaille, en les invitant à y écrire.
Le Ceras